Crin Antonescu
George Crin Laurențiu Antonescu, né le à Tulcea, est un homme politique roumain, membre du Parti national libéral (PNL), qu'il préside de 2009 à 2014, et président du Sénat de Roumanie de 2012 à 2014. En sa qualité de président du Sénat, il est chargé d'assumer, à titre provisoire, la présidence du pays le , après le vote, par le Parlement, de la suspension du président Traian Băsescu. Après l'invalidation du référendum sur la destitution de celui-ci, l'intérim d'Antonescu prend fin le . Au mois de , il annonce la dissolution de l'Union sociale-libérale, puis le retrait du PNL du gouvernement ; il quitte la présidence du Sénat le 4 mars suivant, puis renonce à se présenter à l'élection présidentielle du mois de novembre suivant. BiographieVers la politiqueDiplômé de l'université de Bucarest, il est enseignant[1]. Il est élu à la Chambre des députés lors des élections législatives de 1992. Il quitte le Parti national libéral (PNL) l'année suivante, mais y retourne en 1995, et en devient même vice-président. Ministre des SportsLe , il est nommé ministre de la Jeunesse et des Sports dans le gouvernement de centre droit de Victor Ciorbea, et reconduit par Radu Vasile, le , et Mugur Isărescu, le . Il est réélu député en 2000 et 2004, puis passe au Sénat en 2008, dont il est élu vice-président. Président du PNLDésigné président du Parti national libéral et candidat à l'élection présidentielle le , il renonce à la vice-présidence de la chambre haute du Parlement roumain, le 30 août, pour se concentrer sur sa campagne électorale. Au premier tour du scrutin, le , il remporte 20,02 % des voix, arrivant en troisième position. Il apporte alors son soutien au social-démocrate Mircea Geoană, battu sur le fil le 6 décembre par le président sortant, Traian Băsescu. Il conserve la présidence du PNL face à Ludovic Orban, à l'occasion d'un scrutin organisé le . Président du SénatIl est élu président du Sénat le , à la faveur d'un renversement de majorité au profit de l'Union sociale-libérale (USL). À partir du , il assure les fonctions de président de la Roumanie après la suspension de Traian Băsescu par le Parlement[2]. Cependant, lors du référendum devant acter la destitution de celui-ci, la participation est de 46,23 % des inscrits, soit moins que les 50 % nécessaires à la validation du vote, ce qui permet à Traian Băsescu de retrouver ses fonctions le . Crin Antonescu se montre alors très critique, appelant les Roumains à « manifester » et à « lutter contre le régime Băsescu »[3]. En décembre de la même année, durant la campagne des élections parlementaires, Crin Antonescu émet le souhait d'un rétablissement de la monarchie en Roumanie[4]. Au mois de , il annonce la rupture de l'USL après l'impossibilité pour les partis membres de présenter une candidature commune à la présidentielle de la fin de l'année. Cette décision conduit au départ du PNL de son prédécesseur, Călin Popescu-Tăriceanu, et à la formation du gouvernement Ponta III, dont le PNL ne fait plus partie. Passage au second planIl démissionne de la présidence du Sénat le . Quelques mois plus tard, il quitte la présidence du PNL et annonce renoncer à se présenter à l'élection présidentielle pour faciliter la désignation d'un candidat de droite faisant consensus. Son premier vice-président, Klaus Iohannis, prend alors sa succession et devient président de Roumanie à la fin de l'année. Vie privéeIl est en couple avec Adina-Ioana Vălean[5]. Notes et référencesNotes
Références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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