Il est désigné en secrétaire exécutif de la Jeunesse sociale-démocrate (TSD) pour les Relations internationales. Il devient un an plus tard secrétaire d'État au sein du ministère des Affaires étrangères, chargé du département des Roumains de l'étranger.
Il abandonne ses fonctions au sein de la TSD en pour exercer les responsabilités de porte-parole du Parti social-démocrate (PSD).
Un spécialiste de la politique étrangère
Aux élections législatives du 28 novembre 2004, il est élu à la Chambre des députés. Il doit donc quitter son poste au ministère le mois suivant, mais il est choisi en tant que secrétaire de la commission de la Politique étrangère, président de la sous-commission des Roumains de l'étranger et membre de la commission de l'Intégration européenne à la Chambre.
Investi en vice-président du PSD, sous la présidence de Mircea Geoană, il est désigné comme observateur roumain au Parlement européen huit mois plus tard. Il prend le poste de secrétaire général du parti en .
Il revient au Parlement roumain lors des élections législatives du 30 novembre 2008, se faisant élire au Sénat. À l'ouverture de la nouvelle législature, il est porté à la présidence de la commission de la Politique étrangère et renonce à être vice-président du PSD.
En , il prend la tête du département du Parti social-démocrate pour les Relations extérieures, puis retrouve un poste de vice-président du parti à l'occasion du remplacement de Geoană par Victor Ponta.
Ministre de Victor Ponta
Lorsque ce dernier accède au pouvoir le , il nomme Titus Corlățean ministre de la Justice. Dès le 6 août cependant, il se voit déplacé au ministère des Affaires étrangères[1]. Il est reconduit dans ses fonctions après le , à la suite des élections législatives du 9 décembre, puis le , après la rupture de l'Union sociale-libérale (USL). Il démissionne le suivant, à la suite de multiples dysfonctionnements dans l'organisation du vote des expatriés pour l'élection présidentielle[2]. Il est remplacé par Teodor Meleșcanu, ancien du parti libéral PNL.