Marie-Caroline Laparcerie, dite Cora Laparcerie, est une comédienne, poétesse et directrice de théâtre française née le à Morcenx (Landes) et morte dans le 16e arrondissement de Paris le [1].
Biographie
Fille de Victor Laparcerie et de Victorine Guillaume, Cora Laparcerie est remarquée par l'acteur Coquelin aîné et commence sa carrière au théâtre de l'Odéon à Paris en 1896, avant de se produire à travers le monde.
En 1926, elle reçoit la légion d'honneur des mains d'Édouard Herriot, alors ministre de l'instruction publique, mais tombe gravement malade en 1927 et doit alors cesser sa carrière théâtrale. Elle continue toutefois à mettre en scène, devient chroniqueuse dans la revue Comœdia et crée le théâtre radiophonique le en interprétant sur Radio-ParisLa Vraie Carmen.
André Freull a écrit à son propos en 1901 :
« Ce furent vraiment les “Samedis populaires” qui lui donnèrent la gloire. Elle aime follement les vers, et, par conséquent, elle sait les dire. Sa voix ardente et nuancée séduisirent les spectateurs, qui l'acclamèrent. Elle devint bientôt la Muse des jeunes littéraires[2]. »
Elle meurt à Paris le à 75 ans, totalement oubliée[3] et est inhumée dans la chapelle familiale des Richepin sur l'île Tristan à Douarnenez[4], dont elle avait fait un lieu fréquenté par le « Tout-Paris » de l'époque[5], aux côtés de son mari, son fils et sa fille Miarka[6].
Les Maris de Léontine, comédie en trois actes d'Alfred Capus, théâtre des Bouffes-Parisiens, 1912 : Léontine
Agnès, dame galante, comédie en quatre actes d'Henri Cain et Louis Payen, musique de scène d'Henri Février, théâtre des Bouffes-Parisiens, 1912 : Agnès
La Cote d'amour, comédie en trois actes de Romain Coolus, théâtre des Bouffes-Parisiens, 1912 : Solange
Le , le conseil municipal de Douarnenez a accepté un legs de Pierre Cassou, né lui aussi à Morcenx et qui avait voué sa vie à collectionner les objets et portraits représentant Cora Laparcerie et son époux, dont un grand portrait de Cora Laparcerie par Édouard Zier, daté de 1900, et un de Jean Richepin par Léon Tanzi datant de 1887[4],[11].