Compagnie des chemins de fer départementaux de l'Aisne

Compagnie des chemins de fer
départementaux de l'Aisne
illustration de Compagnie des chemins de fer départementaux de l'Aisne

Création 1905
Disparition 26 août 1922
Successeur CSNE

Forme juridique société anonyme
Sigle CDA
Siège social Saint-Quentin
Drapeau de la France France
Société mère CF Saint-Quentin à Guise

Longueur 200 km
Écartement des rails 1 000 et 1 435 mm

La Compagnie des chemins de fer départementaux de l'Aisne (CDA) est une société anonyme, filiale de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, fondée en 1905 pour assurer la création et l'exploitation de lignes de chemin de fer d'intérêt local dans le département de l'Aisne.

Elle disparait par fusion avec la société mère le .

Histoire

La Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise crée une filiale dénommée Compagnie des chemins de fer départementaux de l'Aisne, en 1905[1]. Elle a pour objet la création d'un réseau de chemins de fer d'intérêt local dans le département de l'Aisne.

Le réseau, composé de lignes nouvelles, atteint[2] 200 km à son apogée.

Le décret du [3] autorise la fusion de la société avec la société mère la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, pour donner naissance à la Compagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est.

Lignes

La société est constituée pour ouvrir et gérer un réseau à écartement métrique (1 000 mm), il comprendra néanmoins une ligne de plus de 20 kilomètres à écartement standard (1 435 mm). Les ouvertures[4] des lignes vont intervenir de 1907 à 1919.

Lignes à voie métrique

La gare de Juvigny sur la ligne de Coucy-le Chateau à Oulchy-Breny.
La gare de Soissons-Port.
La gare d'Oulchy Breny.
La gare de Brunehamel

Le réseau

Lignes isolées

Le centre du réseau est situé à Soissons où se trouvent le dépôt et les ateliers.

Lignes à voie normale

Hormis ces lignes, plusieurs sections à voie métrique furent transformées à l'écartement normal, ainsi:

  • Blérancourt - Coucy-le-Château, voie mixte, métrique et normale à 4 files de rails durant la guerre de 1914-1918.
  • Romery - Liart, convertie à l'écartement normal en 1922.

Matériel roulant

Locomotives

Locomotives à vapeur

  • N° 1 à 3, type 130T, livrées par Corpet-Louvet en 1906, n° de construction 1097 à 1099, poids à vide 21 tonnes
  • N° 4, type 130T, livrée par Corpet-Louvet en 1907, n° de construction 1152, poids à vide 21 tonnes
  • N° 5 à 6, type 130T, livrées par Corpet-Louvet en 1909, n° de construction 1161 et 1162, poids à vide 21 tonnes
  • N° 7 à 10, type 130T, livrées par Corpet-Louvet en 1910, n° de construction 1179 à 1182, poids à vide 21 tonnes
  • N° 13 à 15, type 130T, livrées par Corpet-Louvet en 1912, n° de construction 1396 à 1398, poids à vide 21 tonnes
  • N° 21, type 130T, livrée par Corpet-Louvet en 1913, n° de construction 1469, poids à vide 24 tonnes

Automotrices

Automotrices à vapeur

Illustration Modèle / type Nombre Numéros En service Hors service Remarques
Pinguely B2t[5] 3 101-103

Matériel et installations préservées

La locomotive N°1 est préservée sur le chemin de fer de la baie de Somme

Notes et références

  1. Archives nationales, Chemins de fer secondaires du Nord-Est lire en ligne (consulté le 22 janvier 2011).
  2. Site Régie départementale des transports de l'Aisne, historique lire en ligne (consulté le 23 janvier 2011).
  3. École nationale des ponts et chaussées (France). Commission des Annales, Annales des ponts et chaussées: Partie administrative, Numéro 92, A. Dumas, 1922, page 518 extrait en ligne (consulté le 22 janvier 2011)
  4. Site Fédération des amis des chemins de fer secondaires (FACS), Les chemins de fer secondaires de France : 02 - département de l'Ainsne lire en ligne (consulté le 23 janvier 2011).
  5. Sébastien Jarne, « Etablissements Pinguely, Lyon », liste de construction du matériel roulant Pinguely

Voir aussi

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Articles connexes

Lien externe