Claude Renée de Burine de Tournays naît le 19 septembre 1931 au château de Saint-Léger-des-Vignes, dans le département de la Nièvre[1], dans une ancienne famille d'origine ardéchoise[2].
En 1949, elle épouse un architecte, Robert Lefèvre, avec qui elle part au Maroc où elle donne des cours de français[1],[3]. Elle divorce en 1956 à son retour en France, puis devient l'épouse du peintre surréaliste et illustrateur Henri Espinouze qui fut le compagnon de son amie Youki Desnos[3],[1]. En 1982, Henri Espinouze meurt. Claude de Burine devient alors la compagne de Roland Massot, jusqu'au décès de ce dernier en 1985, puis de Raymond Kadjan, jusqu'à son propre décès en 2005.
Dans une forme très libre, mais à la respiration soigneusement posée, elle exprime de pures et rêveuses nostalgies d'enfance, capte d'insolites ou cruelles obsessions. Une pointe de surréalisme colore son climat assez proche de celui de Milosz et de Rilke. Elle a publié son premier recueil, Lettres a l'enfance, en 1957. La Gardienne (1959) et L'Allumeur de réverbères (1963) l'ont montrée en constante progression vers la maîtrise de son propre langage.
↑ abc et d(en-US) « Claude de Burine », sur www.leshommessansepaules.com (consulté le )
↑Michel Riou, Ardèche, terre d'histoire : histoire de l'Ardèche et de l'ancien Vivarais, Montmélian, La Fontaine de Siloë, , 365 p. (ISBN978-2-84206-382-5, lire en ligne)
↑ a et b(en) Katharina M.Wilson, « An Encyclopedia of Continental Women Writers », Taylor & Francis, (ISBN9780824085476, lire en ligne, consulté le ).