Thérèse Plantier, née à Nîmes en 1911 et décédée en 1990, est une poétesse française proche du surréalisme.
Biographie
En 1964, Thérèse Plantier répond à une enquête de la revue La Brèche sur les « représentations érotiques ». André Breton, impressionné par sa réponse, salue en elle « une violente volonté de vertige ». En réponse, Plantier affirme : « Je ne m’exprime qu’en surréaliste. Le temps n’est pas venu où l’on puisse s’exprimer autrement ». Elle participe alors aux réunions surréalistes, au café La Promenade de Vénus, ou dans la résidence d'André Breton à Saint-Cirq-Lapopie[1],[2].
Thérèse Plantier prit ensuite ses distances avec les groupes surréalistes, pour se rapprocher davantage du Pont de l’Epée de Guy Chambelland et de « la Poésie pour vivre » de Jean Breton[1].
[Armengaud 2021] Françoise Armengaud et Françoise Py, « Deux poètes proches en surréalisme : Thérèse Plantier et Marie-Christine Brière », Mélusine, (lire en ligne)
[Dauphin 2013] Christophe Dauphin et Marie-Christine Briere, « Thérèse Plantier, une violente volonté de vertige », Les Hommes sans épaules, no 36, (ISSN1145-1912)
[Brière 2017] Marie-Christine Brière (dir.), Jusqu'à ce que l’Enfer gèle, Hommage à Thérèse Plantier, L'Harmattan,
[Sabatier 1988] Robert Sabatier, La poésie du Vingtième siècle, vol. III - Métamorphoses et modernité, Paris, Albin-Michel, (ISBN2-226-03398-X), « Thérèse Plantier », p. 607-608