Jeanine MoulinJeanine Moulin
Jeanine Moulin (née Jeanine Rozenblat le à Bruxelles et décédée le à Bruxelles) est une écrivaine belge. BiographieFille de réfugiés polonais installés à Bruxelles, elle obtient en 1932 une licence de philologie romane de l'Université libre de Bruxelles[1]. Poète et essayiste, elle est par ailleurs l'épouse de Léo Moulin[2] et la mère du compositeur Marc Moulin. Ses premiers travaux portent sur l'exégèse de textes de Gérard de Nerval (Les Chimères de Gérard de Nerval, publié en 1937), et Guillaume Apollinaire (Manuel poétique d'Apollinaire, publié en 1939)[1]. À partir de 1947, elle publie des recueils de poésie[1], tout en reprenant ses travaux sur Nerval[3], et en s'attachant également à des personnalités féminines auxquelles elle consacre des essais, Marceline Desbordes-Valmore en 1955 et Christine de Pizan en 1962[1]. Mais elle retient également l'attention par une anthologie de la poésie féminine, Huit siècles de poésie féminine, du XIIe siècle à nos jours[4],[5]. L’Académie française lui décerne pour cet ouvrage le prix Valentine-de-Wolmar en 1967[6]. Elle a aussi reçu le prix Desbordes-Valmore de la Société des poètes français[7]. Poète, elle est élue à l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique le . Elle meurt en novembre 1998 à Bruxelles, à 86 ans[2]. Œuvres
Références
Bibliographie
Liens externes
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