Claude Wolff
Claude Wolff est un homme politique français, né le à Strasbourg et mort le à Clermont-Ferrand, à l'âge de 81 ans. BiographieFils de Simon Wolff, boucher-charcutier à Strasbourg, et Marthe Kahn, il est élève au lycée Kléber puis au Lycée Saint-Jean. En 1939, il est replié avec le pôle universitaire de Strasbourg à Clermont-Ferrand au moment de la déclaration de guerre. Il poursuit ses études au lycée Amédée-Gasquet puis à l'École supérieure de commerce, où il est diplômé de la promotion 1942. Engagé volontaire dans la brigade Alsace-Lorraine en 1944, il est démobilisé en 1946 et choisit de vivre en Auvergne, où il entame une carrière d'expert-comptable. Il devient ainsi président de l'ordre régional des experts-comptables et vice-président du conseil supérieur de l'ordre des experts-comptables, mais aussi membre et président du conseil régional de l'ordre des commissaires aux comptes. Entré en 1967 au conseil municipal de Chamalières, il succède à Valéry Giscard d'Estaing, parvenu à la présidence de la République, au poste de maire (1974-2005). Officier de la Légion d'honneur, il reçoit la « Marianne d'Or » des maires de France. Personnage politique central de la région, il est conseiller général du canton de Rochefort-Montagne (1976-1988), vice-président du Conseil général du Puy-de-Dôme, conseiller régional d'Auvergne et premier vice-président de la communauté de communes de Clermont-Ferrand jusqu'au [1]. Député de la VIIe législature, il démissionne de ses fonctions le , à la demande de Valéry Giscard d'Estaing[2], à la suite de son élection à la IIe législature du Parlement européen. Il soutient la candidature de Jacques Chirac, à l'Élection présidentielle française de 1988[3]. Le , il devient député de la 3e circonscription du Puy-de-Dôme lors d'une élection partielle, à la suite de la démission de Valéry Giscard d'Estaing[4]. Il épouse Jeannine Jacob, avec qui il a trois enfants : Catherine mariée à Thierry Sauvanet, directeur du Casino Évaux-les-Bains Partouche[5], Patrick, vice-président de la Ligue nationale de rugby[6] et Béatrice. Sa tombe se trouve au cimetière de Chamalières[7]. Carrière politiqueMandat européen
Mandats nationaux
Mandats locaux
DécorationsNotes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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