Claude-Louis de Lesquen
Claude-Louis de Lesquen, né le au manoir du Bouillon à Trégon et mort le à Dinan, est un prélat français, évêque de Beauvais puis de Rennes. BiographieOrigines et formationIl est le fils de Charles-Yves de Lesquen, seigneur de Saint-Lormel, et de Françoise-Yvonne-Corentine de Lesquen. Soldat dans l'armée émigréeIl fit ses études dans l'hôtel des Gentilshommes à Rennes, puis entra à l'école militaire. Il fut nommé sous-lieutenant le . La Révolution le contraint à émigrer. Le , il rejoint l'armée des Princes à Worms où se trouve son frère Victor-Claude. Après la bataille de Valmy, il passe dans la 10e compagnie de l'armée du Prince de Condé. Le , il est blessé au combat d'Oberkammlach. Il est fait lieutenant le et reçoit la croix de l'ordre de Saint-Louis le . Il quitte finalement les armées émigrées pour se former à la prêtrise[1]. Prêtre puis chanoineEn , il reprend ses études afin d'entrer au séminaire de Saint-Brieuc. Il y est ordonné prêtre le . Vicaire de la paroisse Saint-Michel de Saint-Brieuc, il est nommé recteur de Pommeret le . En , il est chanoine de la cathédrale de Saint-Brieuc, jusqu'en . Évêque de Beauvais (1823-1825)Le de cette année, il est sacré évêque de Beauvais dans la chapelle du séminaire d'Issy. Le discours solennel d'installation dans la fonction est prononcé en de la même année par Michel-Armand Clausel de Coussergues, qui est alors vicaire général de Beauvais[2]. Évêque de Rennes (1825-1841)Le décret royal du lui confie la succession de Charles Mannay à Rennes. « Extrêmement humble, il ne voulut point faire d'entrée solennelle dans la ville[3]. » En , il contribue au déplacement du petit séminaire du diocèse dans les bâtiments de l'ancienne abbaye située à Saint-Méen-le-Grand. Il fonde, peu de temps après, la congrégation des prêtres de Saint-Méen, qui deviendra temporairement la congrégation de Saint-Pierre de à , avant de redevenir la congrégation initiale[4],[5]. Après avoir soutenu la création de plusieurs institutions religieuses, il donne en des directives au clergé du diocèse à l'aide de son Ordonnance de Mgr de Lesquen, évêque de Rennes, pour régler la discipline de son diocèse, imprimé à Rennes. Cet imprimé de 260 pages incite particulièrement les recteurs à recenser l'histoire de l'église et tout ce qui est susceptible d'améliorer la qualité de leur service. C'est Claude-Louis de Lesquen qui est chargé de transmettre dans son diocèse les indications formulées par le pape Grégoire XVI dans l'encyclique Mirari vos publiée en [6]. Il publie ensuite un Catéchisme à l'usage du diocèse en [7]. Des raisons de santé, le contraignent à cesser son épiscopat et à se retirer en dans l'hôtel Lanjamet-Vaucouleurs à Dinan, avec ses sœurs Constance et Anne. C'est Godefroy Brossay-Saint-Marc, qui était son vicaire général depuis , qui est nommé évêque à sa succession à partir de , pour administrer le diocèse de Rennes. En , lors de l'inauguration du viaduc de Dinan le , il fait un discours depuis l'autel dressé au milieu de l'ouvrage. MortIl meurt le . À l'occasion de son décès, un éloge funèbre est prononcé par Armand-René Maupoint, alors vicaire général du diocèse de Rennes[8]. Claude-Louis de Lesquen et est inhumé dans l'église de Saint-Malo de Dinan, sauf son cœur qui sera déposé dans une des chapelles la cathédrale de Rennes. HommagesDans la cathédrale de Rennes, une plaque de marbre noir lui rend hommage. De plus, son portrait sur toile est exposé dans la sacristie de la cathédrale de Rennes[3]. Une lithographie a été réalisée par la lithographie Oberthur en , selon une publicité passée dans le Dinannais le et le . Armes
Notes et références
Voir aussiSources / bibliographie
Article connexeLiens externes
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