Cimetière d'ArrasLe cimetière d'Arras, ou cimetière municipal, est un cimetière communal situé à Arras dans le département du Pas-de-Calais. Il se trouve rue Clemenceau[1]. Histoire et descriptionUn premier terrain est acheté en 1794, mais c'est à partir de 1805 que ce cimetière est véritablement organisé (divisions J à Q). Ce grand cimetière de dix mille concessions s'étend aujourd'hui sur dix hectares[2],[3]. Des tranchées sont creusées au début de la guerre de 1914-1918. Le cimetière souffre des combats. Il est restauré après la guerre. Le cimetière d'Arras est plat et peu arboré. Un grand nombre de tombes anciennes ont disparu, mais il est reste encore quelques-unes, témoins de l'histoire socio-économique de la ville avec ses dynasties d'industriels et d'artisans. C'est la partie gauche de l'allée centrale qui conserve le plus de tombes anciennes avec statues (statue de Mme Grandguillaume tenant une chaise par Émile Thomas par exemple[4]), bustes ou médaillons (œuvres de Louis Noël, Jules Déchin, Joseph Carlier, Arthur Mayeur, Augustin Lesieux, etc.). On remarque le mur des chanoines du diocèse, qui comprend des stèles et plaques en leur mémoire. Un monument aux morts avec une statue d'un soldat de la guerre de 1870 surmonté d'une figure de la mère patrie s'élève depuis 1910 près du carré militaire entretenu par le Souvenir français et qui accueille surtout des tombes de soldats tombés pendant la Grande Guerre et quelques tombes d'aviateurs britanniques. L'imposant mausolée Capet-Locquet-Martin de 10 mètres sur 2 mètres, surmonté d'un obélisque et élevé en 1820, est fameux pour ses chapiteaux corinthiens, ses sculptures de quatre chiens et ses nombreux symboles de mort sculptés. Augustin Capet était un négociant et banquier prospère d'Arras[5]. Le cimetière possède un petit jardin du souvenir et des casiers pour urnes. Une haute croix de calvaire du milieu du XIXe siècle domine le rond-point central.
Personnalités inhumées
Notes et références
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