Alexandre Georges étudie à l'École des pupilles de l'air, où il devient professeur d'harmonie, ainsi qu'à l'École Niedermeyer, dirigée par Gustave Lefèvre, et dans laquelle il fut professeur d'harmonie également à partir de 1872. Il occupe divers postes d'organiste dans les églises parisiennes, à Saint-Jean-Saint-François, Sainte-Clotilde (tribune de César Franck) et à Saint-Vincent de Paul à partir de 1899. Il est un professeur d'orgue très recherché et il s'est beaucoup intéressé, en tant que compositeur, à l'opéra. Alexandre Georges doit sa notoriété à deux cycles de mélodies qu'il a écrits : Les chansons de Miarka (1888, sur des poèmes de Jean Richepin) et Les chansons de Leïlah (1899, d'après Diwân, poème persan d'Émile Mariotte.
Miarka (Opéra-Comique : ) .Sans doute son plus grand opéra ; repris et réduit à 3 actes pour l'Opéra (1925). Le public est séduit par l'étrange mélancolie de cette partition.
Pulcinella (1910)
Sanga y sol (Nice, )
Le Printemps (1923)
non représenté ; Le Violon de Krespel ; Lycoenium ; Fanny ; Elssler ; La Maison du Péché ; Le Baz valan'n ; Aucassin et Nicolette ; Rivnah
des musiques de scène pour Le Nouveau Monde, drame d'Auguste de Villiers de l'Isle-Adam représenté au Théâtre des Nations (1883) ; Alceste (1891) ; Axël (1894) ; Adonis (1910) ; La Marseillaise (1914)