De nombreuses femmes sont embauchées comme calculatrices pour des calculs balistiques à Washington, D.C[11]. La responsable de ce groupe de calculatrices est Elizabeth Webb Wilson[12].
Edith Clarke dépose un brevet pour un calculateur graphique qui permet de résoudre les problèmes de transmission de lignes électriques[15].
1926
Grete Hermann définit les bases du système de calcul formel. Sa thèse de doctorat, intitulée The Question of Finitely Many Steps in Polynomial Ideal Theory est publiée dans les annales de mathématiques[16].
1935
Le National Advisory Committee for Aeronautics (NACA) qui devient par la suite la NASA, embauche cinq femmes pour travailler dans le pool informatique destiné à analyser les données des programmes d'essais en soufflerie[17].
Des femmes américaines sont recrutées pour faire des calculs balistiques et programmer des ordinateurs pendant la Seconde Guerre mondiale. Vers 1943-1945, ces femmes utilisent un analyseur différentiel dans le sous-sol de la Moore School of Electrical Engineering(en) pour accélérer leurs calculs. Phyllis Fox dirige un analyseur différentiel avec des équations différentielles qui sont les spécifications de son programme[19].
Irma Wyman travaille sur un projet de recherche sur les trajectoires de missile au Willow Run Research Center(en). Les calculs sont faits mécaniquement. En 1947–48, elle visite un service identique à la Navale, le Proving Ground dans lequel Grace Hopper travaille sur des problèmes similaires et met au point un prototype de programme pour l'ordinateur Mark II[32].
Grace Hopper est une officière de l'United States Navy et une des premières programmeuses du Harvard Mark I. Elle est surnommée la mère du Cobol. Elle développe le premier compilateur qu'elle met au point sur un ordinateur électronique, le A-0. Elle est la première à employer le terme déboguer, en référence à un insecte bloqué dans l'ordinateur Harvard Mark II, ce qui avait provoqué une erreur d'exécution du programme[34].
Evelyn Boyd Granville est la seconde africaine-américaine à obtenir un doctorat en mathématiques. De 1956 à 1960, elle travaille pour IBM sur deux projets de la NASA le programme Vanguard et le programme Mercury, pour placer le premier satellite en orbite autour de la terre[35].
Le 6 mai, l'ordinateur EDSAC exécute les programmes écrit et mis au point par Beatrice Worsley. C'est le premier ordinateur à exécuter un programme enregistré[36].
1950
Ida Rhodes est une des pionnières dans l'analyse des systèmes de programmation. Elle conçoit le langage C-10 au début des années 1950 pour l'UNIVAC I, qui a été utilisé pour calculer le recensement de la population[37].
Mary Coombs est la première programmeuse et la première femme à travailler sur l'ordinateur LEO I. Il s'agit du premier ordinateur pour les entreprises. Elle va travailler sur les générations II et III de LEO[40].
Les calculs orbitaux pour le satellite américain Explorer 1 sont mis au point par une équipe entièrement féminine au sein du Jet Propulsion Laboratory de la NASA. Les calculs mécaniques sont complétés par des calculs logarithmiques effectués à la main[46],[47].
Mary K. Hawes crée un groupe de travail pour définir les spécifications d'un langage de programmation pour l'entreprise. Cela aboutit au langage COBOL[30].
Jean E. Sammet développe le langage de programmation FORMAC. Elle est également la première à catégoriser les langages de programmation en 1969. Elle est la première femme présidente de l'Association for Computing Machinery en 1974[53].
Stephanie Shirley fonde la compagnie UK software company F.I. Elle souhaite créer des opportunités de travail pour les femmes ayant des personnes à charge. Elle emploie principalement des femmes (97%). Elle adopte le prénom masculin Steve pensant que cela pourrait l'aider dans le monde des affaires dominé par les hommes. De 1989 à 1990, elle est présidente de la British Computer Society. En 1985, elle reçoit Recognition of Information Technology Award[54].
1964
Joan Ball est la première personne à proposer un service de rencontre sur ordinateur[55].
Sœur Mary Kenneth Keller devient la première femme américaine à obtenir un doctorat en informatique[58]. Sa thèse s'intitule Inductive Inference on Computer Generated Patterns[59].
1966
De 1965 à 1975, Margaret R. Fox(en) est cheffe de service de l'Office of Computer Information, qui dépend de l'Institute for Computer Science and Technology de NBS. Elle est aussi investie au sein de l'Association for Computing Machinery (ACM). Elle est la première secrétaire de l'American Federation of Information Processing Societies(en)(AFIPS)[60].
Jean E.Sammet publie Programming Languages: History and Fundamentals, ouvrage qui fait référence[61].
Margaret Hamilton est directrice de la Software Engineering Division du laboratoire du MIT, qui développe le programme embarqué pour la fusée Apollo 11. En 2003, elle reçoit le prix de la NASA Exceptional Space Act, pour ses contributions scientifiques et techniques[62],[63].
Alexandra Illmer Forsythe publie le premier manuel destiné à l'enseignement de l'informatique, Computer Science : A First Course (Wiley & Sons)[30].
Erna Schneider Hoover est une mathématicienne connue pour avoir inventé une méthode de commutation téléphonique informatisée. Cela a permis de développer les bases de la communication moderne[65]. Au Laboratoires Bell où elle a travaillé 32 ans, Erna Schneider Hoover est considérée comme une pionnière importante dans le domaine des sciences informatiques[66].
Phyllis Fox travaille sur la bibliothèque de mathématique PORT[73].
1974
Elizabeth Feinler et son équipe définissent un format de fichier en texte simple pour les noms d'hôtes[74]. Ce format a donné le Domain Name System et son équipe est devenu l'organisme qui fait autorité pour les domaines .mil, .gov, .edu, .org, .com.
Patricia Selinger(en) est une architecte IBM System R. En 1979, elle publie un article fondamental sur l'optimisation des requêtes en bases de données relationnelles. Elle est IBM Fellow en 1994 et ACM Fellow en 2009[réf. nécessaire].
Janese Swanson développe le jeu Carmen Sandiego. Elle fonde la Girl Tech. La Girl Tech encourage les femmes à utiliser les nouvelles technologies, Internet et les jeux video[90].
Eleanor K. Baum(en) devient la première femme aux États-Unis à être la doyenne d'une école d'ingénierie[94].
1985
Radia Perlman met au point le protocole réseau Spanning Tree Protocol. Ses recherches portent sur le chiffrement et les réseaux. Elle reçoit le USENIX Lifetime Achievement Award en 2006[95].
Donna Dubinsky(en) directrice des services numériques et cofondatrice de Palm, Inc., cofondatrice de Handspring(en), cofondatrice de Numenta, est lauréate du prix Harvard Business School's Alumni Achievement pour « avoir développé le premier assistant numérique personnel (PDA) basé sur un système de mémoire informatique inspiré du cerveau humain »[107].
LinuxChix, une organisation internationale pour les femmes qui utilisent Linux et pour toutes les personnes qui soutiennent les femmes en informatique est créée par Deb Richardson(en)[123].
Marissa Mayer, est la première ingénieure embauchée chez Google. Par la suite, elle est nommée vice-présidente Search Product and User Experience[réf. nécessaire].
Le groupe Information Retrieval Specialist de la British Computer Society (BCS IRSG) et la British Computer Society (BCS) crée le prix Karen Spärck Jones, du nom d'une informaticienne britannique[145].
María Pétrou est directrice des services informatiques au Centre de Recherche et Technologie en Grèce (CERTH)[147].
2010
Farida Bedwei est cofondatrice de Logiciel Ghana Limited, une société de services et de technologies, au Ghana. Elle en est la directrice technologique[148],[149].
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