Après avoir fréquenté l'enseignement secondaire à Paris et à Toronto[1], elle contribue en grande partie au domaine des algèbres de lie, qui plus tard devient le sujet de sa thèse de doctorat, et à la théorie du transport. En 1956 elle soutient sa thèse intitulée New Simple Lie Algebras sous la direction d'Abraham Adrian Albert[2].
Elle a été l'une des premières femmes titulaire d'un doctorat en mathématiques à l'université Harvard[3].
Marguerite Frank est née en France et a migré aux États-Unis au cours de la guerre en 1939[1]. Elle a été mariée à Joseph Frank, professeur de littérature à l'université Stanford, biographe et critique de Dostoïevski[5].
M. Frank et P. Wolfe, « An algorithm for quadratic programming », Naval Research Logistics Quarterly, vol. 3, , p. 95 (DOI10.1002/nav.3800030109)
M. Frank, « Two New Classes of Simple Lie Algebras », Transactions of the American Mathematical Society, vol. 112, no 3, , p. 456 (DOI10.2307/1994156, JSTOR1994156)
M. Frank, « A New Simple Lie Algebra of Characteristic Three », Proceedings of the American Mathematical Society, vol. 38, , p. 43 (DOI10.2307/2038767, JSTOR2038767)
M. Frank, « The Braess paradox », Mathematical Programming, vol. 20, , p. 283 (DOI10.1007/BF01589354)
M. Frank et R. H. Mladineo, « Computer generation of network cost from one link's equilibrium data », Annals of Operations Research, vol. 44, no 3, , p. 261 (DOI10.1007/BF02072642)
↑ a et bNancy Albert-Goldberg, A3 & His Algebra : How a Boy from Chicago's West Side Became a Force in American Mathematics, iUniverse, , 348 p. (ISBN978-1-4697-2639-7)