Christian Wasserfallen

Christian Wasserfallen
Portrait officiel, 2023.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le 3 décembre 2007
Législature	48^e à 52^e
Groupe politique	libéral-radical (RL)
Commission	CEATE, CSEC CdG (2007 à 2011)
Vice-président du Parti libéral-radical
21 avril 2012 – 31 décembre 2019
Président	Philipp Müller Petra Gössi
Biographie
Date de naissance	30 juin 1981 (43 ans)
Lieu de naissance	Berne
Nationalité	suisse
Parti politique	Parti libéral-radical
Diplômé de	Haute école spécialisée bernoise
Profession	Ingénieur
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Christian Wasserfallen, né le 30 juin 1981 à Berne (originaire de Wileroltigen) est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical.

Il est député du canton de Berne au Conseil national depuis décembre 2007.

Biographie

Christian Wasserfallen naît le 30 juin 1981 à Berne. Il est originaire de Wileroltigen, dans le même canton[1].

Fils de l'ancien conseiller de ville bernois et conseiller national Kurt Wasserfallen^[réf. souhaitée], il étudie l'ingénierie des machines à la Haute École spécialisée bernoise^[réf. nécessaire]. Il termine ses études en 2007^[réf. nécessaire].

Christian Wasserfallen a le grade d'appointé à l'armée[1]. Il est en couple avec Alexandra Thalhammer, qui a siégé sous les couleurs du PLR au parlement de la ville de Berne de 2015 à 2018[2].

Parcours politique

Sa carrière politique débute en 2000 en tant que délégué des Jeunes libéraux radicaux suisses^[réf. nécessaire]. Il préside les Jeunes libéraux radicaux de la ville de Berne de 2002 à 2005^[réf. nécessaire]. En 2003, il est élu au législatif de la ville de Berne[3].

En 2007, il est élu conseiller national pour le Parti libéral-radical. Il est réélu lors des élections fédérales de 2011, 2015, 2019 et 2023[4]. Il est membre de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) depuis 2009 et président de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) depuis 2011, après avoir fait partie de la Commission de gestion (CdG) de 2007 à 2011[1].

Christian Wasserfallen est l'un des cinq vice-présidents du parti libéral-radical de 2012 à 2019[5]. Un temps pressenti en 2015 pour reprendre la présidence du parti[6], il renonce finalement début 2016[7]. Cette même année, il est candidat à la présidence de l'Automobile Club suisse : son élection est cependant contestée, des plaintes sont déposées et il finit par renoncer au poste[8],[9]. L'année suivante, en 2017, il déclare son intérêt pour le gouvernement du canton de Berne[10], mais il n'est pas retenu par son parti[9], qui lui préfère Philippe Müller[11].

Positionnement politique

Pro-nucléaire[12],[13] (il est membre du Forum nucléaire suisse), détracteur de la SSR[14],[9] (il a été vice-président de l'Action pour la liberté des médias jusqu'en 2020[15]) et opposant à la nouvelle politique verte de son parti[16], il est marqué très à droite au sein de son parti[9].

Notes et références

• (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Christian Wasserfallen » (voir la liste des auteurs).

1. « Biographie de Christian Wasserfallen », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
2. (de) « Thalhammers Rücktritt mit Ansage », Berner Zeitung,‎ 15 février 2018 (ISSN 1424-1021, lire en ligne, consulté le 13 avril 2021)
3. (de) Peter Maurer, « Christian Wasserfallen – vom Hoffnungsträger zum Ämtli-Sammler? - Rendez-vous », sur Schweizer Radio und Fernsehen, 17 janvier 2017 (consulté le 19 septembre 2023)
4. (de) « Nationalrat Kanton Bern - SVP und SP legen zu, FDP und Grüne verlieren », sur Schweizer Radio und Fernsehen, 21 octobre 2023 (consulté le 9 décembre 2023)
5. « PLR: Christian Wasserfallen quitte son poste de vice-président », sur SWI swissinfo.ch (consulté le 12 avril 2021)
6. « Christian Wasserfallen semble favori pour reprendre les rênes du PLR », sur rts.ch, 16 décembre 2015 (consulté le 12 avril 2021)
7. « Le Bernois Christian Wasserfallen pas candidat à la présidence du PLR », sur rts.ch, 7 février 2016 (consulté le 12 avril 2021)
8. « L'ACS miné par des intrigues dignes d'un polar », Le Temps,‎ 10 août 2016 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 12 avril 2021)
9. « Christian Wasserfallen ou la chute du «Macron bernois» », Le Temps,‎ 2 juin 2017 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 12 avril 2021)
10. « Le PLR Christian Wasserfallen veut être candidat au Conseil d'État bernois », sur rts.ch, 14 janvier 2017 (consulté le 12 avril 2021)
11. (de) Marcello Odermatt, « Die FDP setzt auf Müller – und nicht auf Wasserfallen », Der Bund,‎ 1^er juin 2017 (ISSN 0774-6156, lire en ligne, consulté le 3 juin 2021)
12. « Le vote sur la sortie du nucléaire se précise pour 2014 », Le Temps,‎ 15 novembre 2012 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 12 avril 2021)
13. « Pourquoi je suis là. «Je militerai pour une nouvelle centrale nucléaire» », Le Temps,‎ 17 décembre 2007 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 12 avril 2021)
14. « La SSR supprimera 250 postes », Le Temps,‎ 28 juin 2018 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 13 avril 2021)
15. (de) « Verstärkung im Vorstand der Aktion Medienfreiheit », sur medienfreiheit.ch, 4 septembre 2020 (consulté le 12 avril 2021)
16. (de) Lukas Mäder, Christof Forster, « Wasserfallens leiser Klimaprotest », NZZ,‎ 24 juin 2019 (lire en ligne)

Liens externes

• (de) Site officiel
• Ressources relatives à la vie publique :
  • Lobbywatch
  • Parlement suisse
• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Base de données des élites suisses
• Profil Smartvote : 2019, 2023