Petra Gössi
Petra Gössi, née le à Lucerne (originaire de Küssnacht am Rigi), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical (PLR). Elle est députée du canton de Schwytz au Conseil national de à puis au Conseil des États, et présidente du PLR d' à . BiographiePetra Gössi naît le à Lucerne. Elle est originaire de Küssnacht am Rigi, dans le canton de Schwytz[1]. Elle obtient sa maturité en 1996 à Immensee, puis étudie le droit à l'Université de Berne. Elle décroche sa licence en 2002. Elle est également titulaire d'un master en criminalité économique de la Haute école spécialisée de Lucerne, obtenu en 2007[2][source secondaire souhaitée]. Elle travaille pour Baryon AG à Zurich[3]. Elle habite à Küssnacht am Rigi[2]. Parcours politiqueElle siège au Conseil cantonal de Schwytz de à . Elle est par ailleurs membre du comité exécutif du PLR du canton de Schwytz depuis 2006 et le préside de 2012 à 2016[1],[4]. Elle est élue au Conseil national lors des élections fédérales de 2011 et réélue en 2015 et 2019. Elle siège à la Commission des finances (CdF) et à la Commission judiciaire (CJ) lors de son premier mandat (de à ), puis à la Commission des affaires juridiques (CAJ) et à la Commission de l'économie et des redevances (CER) lors de son deuxième mandat (de à ). Lors de son troisième mandat, elle ne siège plus qu'à la CER[1]. Elle est élue à la présidence du PLR Suisse lors de l'assemblée des délégués du PLR du , après le retrait de Philipp Müller[5]. Elle est réélue le . Le , elle annonce sa démission pour la fin de l'année[6]. Celle-ci devient effective le , avec l'élection de son successeur Thierry Burkart[7]. Elle est élue au Conseil des États en octobre 2023, au détriment du sortant du Centre Othmar Reichmuth. Arrivée en première position des candidats, elle devient la première femme du canton de Schwytz à siéger à la chambre haute du parlement[8]. Elle y rejoint la Commission des institutions politiques (CIP), la Commission de politique extérieure (CPE) et la Commission de gestion (CdG)[1]. Positionnement politiqueElle plaide en faveur d'un État fédéraliste et allégé, où les personnes peuvent penser, travailler et vivre librement et où la responsabilité personnelle est élevée. Elle est plutôt sceptique quant à la protection de l'environnement et à la promotion financière de la culture par le gouvernement fédéral. En , elle fait sensation lorsqu'elle se prononce contre l'arrêt[Lequel ?] de la Cour européenne des droits de l'homme en Suisse, en indiquant qu'elle considère que le respect des droits de l'homme est acquis en Suisse et qu'elle s'inquiète du fait que la Cour européenne des droits de l'homme élargisse ses compétences par elle-même[9]. Elle ne soutient pas l'initiative pour l'autodétermination de l'Union démocratique du centre[10]. Elle est contre l'adhésion à l'Union européenne et en faveur d'une défense vigoureuse des traités bilatéraux, qui sont « les garants du modèle réussi de la Suisse »[11]. Elle est plutôt conservatrice sur les questions de société. Elle est contre la légalisation des drogues douces et contre la permission de l'euthanasie active. Elle a changé sa position négative initiale sur le mariage et l'adoption d'un enfant par l'autre partenaire au sein des couples de même sexe et soutient l'initiative parlementaire de Kathrin Bertschy qui veut permettre cette mesure[12]. En 2020 elle se positionne pour qu'une enquête parlementaire soit menée sur la société Crypto AG, mise en cause dans l'affaire Cryptoleaks[13]. Notes et références
Liens externes
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