En 1566, la maison est saccagée par les huguenots, qui finalement la rasent. Les religieux se réfugient en ville. Il y a un projet de transfert à Douai[2], mais en 1575 on commence à construire un nouveau monastère dans Valenciennes intra-muros.
La chartreuse de Valenciennes (1575-1791)
Les chartreux achètent l'hôtel d'Aerschot[note 1] et dix-neuf maison dans la paroisse Saint-Nicolas et construisent un nouveau monastère. L'église est consacré le par André Francquart, évêque de Chalcédoine.
Le , l'assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. La communauté est dispersée en 1791 ; beaucoup de religieux gagnent la Boutillerie, désignée comme maison de réunion. Quatre d’entre eux reviennent réoccuper la chartreuse à la faveur de l’invasion autrichienne en 1792. La chartreuse est bombardée pendant le siège de Valenciennes en 1793. 4 des 6 derniers chartreux de Valenciennes sont guillotinés sur la place de Valenciennes en 1794.
Prieurs
Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs.
1678 : Lucas (ou Nicolas) Lescailliet ou Lescallier[3].
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- : Hugues Verez (1712-1793), profès de Valenciennes en 1733, prieur de Saint-Omer en 1772, coadjuteur de Valenciennes en 1778. S'est retiré à Lille[3].
↑ abc et dJustin de Pas, Cartulaire de la chartreuse du Val de Ste-Aldegonde, près Saint-Omer : (ms. 901 de la bibliothèque de Saint-Omer), analyse et extraits, publiés avec un appendice et les listes des prieurs et procureurs du couvent, Saint-Omer, Impr. H. D'Homont, , 267 p. (lire en ligne).
↑Cuvelier, Michel (Dom), Mémoires sur la vie de M. Jean Levasseur, mayeur de la ville de Lille au XVIIe siècle : et sur la fondation de la chartreuse de La Boutillerie, Lille, L. Lefort, imprimeur-libraire, , 174 p. (lire en ligne).
Arthur Dinaux, « Les chartreux à Marly et à Valenciennes (1288-1791) », Archives historiques et littéraires du nord de la France, et du midi de la Belgique, vol. nouvelle série, tome 4, , p. 137-164 (lire en ligne, consulté le )..
Abbé Dancoisne, « Mémoire sur les établissements du clergé séculier et régulier qui ont existé à Douai avant la Révolution. », Mémoires de la Société centrale d'agriculture, sciences et arts du département du Nord, vol. t. 12, , p. 469 (lire en ligne, consulté le )..
Simon Le Boucq, Histoire ecclésiastique de la ville et comté de Valenciennes, Péronnas, les Éd. de la Tour Gile, (réimpr. [Fac-sim. de l'éd. de Valenciennes : A. Prignet, 1844]), 306 p. (ISBN2-87802-196-7, BNF35789626, lire en ligne), p. 139-142.