Charmoy est située vers le centre du département de l'Yonne. Le village est traversé par la D606 et se trouve à 19 km au nord-nord-ouest de sa préfecture Auxerre et 10 km au sud-est de Joigny. Sens est à 43 km au nord-ouest, Paris à 160 km au nord-ouest[1].
La commune est bordée du nord à l'est par la rivière Yonne et le village est au pied du coteau de rive gauche bordant la vallée de cette rivière[2].
Réseau routier
Outre la D 606 qui traverse village et commune dans le sens nord-ouest/sud-est, le village est traversé du nord au sud par la D 177 reliant Migennes au nord-est à Villemer et Branches au sud. La D 477 traverse le nord de la commune pour relier Épineau-les-Voves au Port de Migennes, un hameau important sur la commune de Charmoy[2].
L'autoroute la plus proche est la A6 avec les entrées-sorties no 19 « Auxerre-nord » à 12 km au sud, et no 18 « Joigny/Sépeaux/Villeneuve-sur-Yonne » à 21 km à l'ouest[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aillant », sur la commune de Montholon à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Charmoy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Migennes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), zones urbanisées (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), forêts (10 %), eaux continentales[Note 5] (2,7 %), prairies (2,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Histoire
Au lieu-dit les Ormes[16] ou l'Orme (à 900 m à l'est de Charmoy, près de la rivière Yonne)[2], plusieurs maisons ont été construites[17] au Néolithique ancien sur une largeur allant de cinq à huit mètres et une longueur de vingt-cinq mètres. Des poteries de la période rubanée trouvées sur le site permettent de dater la période à laquelle les premiers danubiens se sont installés sur le site[17]. Des sépultures accompagnent ces constructions. Exploré pour la première fois par J. Joly qui l'a publié à partir de 1968, c'est le premier village de la culture du rubané découvert dans le bassin parisien[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2022, la commune comptait 1 108 habitants[Note 6], en évolution de −3,74 % par rapport à 2016 (Yonne : −1,95 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L’église Saint-Mammès comporte une nef du XIIIe siècle. Le chœur a été refait au XVIe siècle. Ses dimensions sont : longueur 20,50 m, largeur 6,40 m, hauteur 11,60 m.
Personnalités liées à la commune
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↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Migennes comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ abc et d« Charmoy », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet en haut à gauche de l'écran), cliquer sur "Itinéraires".
↑ ab et c« Charmoy, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bPascal Duhamel, Olivier Lemercier, Katia Meunier, Lucile Pillot, Michel Prestreau et al., « 12 - Le Néolithique du bassin versant Seine-Yonne », Revue Archéologique de l’Est, vol. sous la direction de Rémi Martineau, Yves Pautrat et Olivier Lemercier, no 39e supplément « La Préhistoire en Bourgogne - État des connaissances et bilan 1994-2005 », , p. 163- (lire en ligne [sur academia.edu], consulté le ), p. 163-164, 165.
↑[1849] Jacques-Gabirel Bulliot, Essai historique sur l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, de l'ordre de Saint-Benoit, vol. 2 : Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun,, Autun, Michel Dejussieu, , VII-449 p., sur books.google.fr (Charte no 49 sur Google Livres).
↑Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 15 décembre 2013.