Olivier Dellenbach fonde ChapsVision en 2019, puis rachète une dizaine d'entreprises françaises, dont :
l'expert de l'interception judiciaire Elektron, qui a lui-même repris les activités françaises de Nexa Technologies (ex Amesys) après que cette dernière ait été entachée par la vente de technologies de surveillance à la Libye[4].
Deveryware, qui fournit des outils d'interception légale et de géolocalisation aux forces de l'ordre françaises, permet à ChapsVision de doubler de taille[5].
Le financement accordé par Bpifrance et Tikehau lui donne comme objectif de se développer en Europe[6], avec près de 100 millions d'euros levés en 2022[7].
ChapsVision vise à se placer comme alternative crédible à l'américain Palantir, en créant un noyau logiciel central agrémenté des éléments complémentaires particuliers[8]. Sa plateforme Argonos traite d'importantes masses de données hétérogènes pour en tirer de l'information pertinente[9].
La proposition portée par ChapsVision a été retenue à l'issue de la première phase du projet d'Outil de traitement des données hétérogènes (OTDH), qui vise à doter la DGSI de capacités d'analyse big data. Ce contrat est jusqu'alors accordé à Palantir faute de concurrent souverain.