Elle naît à Voghera[3], pays natal de Marietta Gazzaniga. Elle est la fille de Giovanni Battista Sannazzari[4], musicien et ténor contrarié par sa famille, qui au contraire favorise l'éducation de sa fille[4]. Elle entre au conservatoire de Milan en , où elle apprend l'art du chant auprès de Alberto Mazzucato[3].
En , elle est mentionnée dans un concert au Théâtre italien de Paris, où elle interprète la Romance de Giovanna d'Arco de Verdi et la cavatine de Sapho de Pacini[8].
En 1851-1852, elle est à Lisbonne, au Teatro San Carlos[9] : elle y interprète entre autres la Nina de la Pazza per amore de Coppola et la Saffò de Pacini[10] ; elle est très appréciée dans divers concerts auxquels elle chante, en particulier le [11].
Pendant l'été 1853, elle est engagée par la Compagnie italienne de M. Lorini pour chanter dans Linda au Grand-théâtre de Lyon : fin juin, elle y interprète Pierotto, ce qui est trop bas pour elle[14], mais elle doit bientôt réduire son rôle qui la fatigue[15] ; elle a plus de succès dans un duo de Roméo et Juliette avec la Beltramelli(it)[14].
Elle remplace Emilia Boldrini à Nice au carnaval 1853[16], et s'y produit dans Il ritorno di Columella de Vincenzo Fioravanti, qui a peu de succès, et dans La Pazza per amore de Giovanni Paisiello, cette dernière avec plus de succès[17]. Elle quitte Nice en avril 1854[18].
Pendant l'automne 1855 et le carnaval 1855-1856, elle interprète de nouveau Saffò à Milan, au Teatro Carcano[19].
En , elle est de nouveau engagée à Nice pour le carnaval, de décembre 1856 à mars 1857[20], et s'y taille un franc succès dans La traviata de Verdi, face au ténor Giuseppe Pasi et au baryton Briani[21].
Pendant l'été 1857, elle se produit à Florence, au Teatro Ferdinando, toujours dans Saffò, où elle est très appréciée[22].
Elle est engagée au Teatro principale de Barcelone pour avril et mai 1858[23].
Gulnara dans Il corsaro de Verdi, au Teatro ducale de Modène, pendant le carnaval 1852-1853[32].
Références
↑ ab et c(it) « Necrologio. Ottobre 1905-settembre 1906 », dans Almanacco Italiano, Florence, (lire en ligne), p. 683
↑« Nécrologie », dans Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical, (lire en ligne), p. 601
↑ abc et d(it) Francesco Regli, Dizionario biografico: dei più celebri poèti ed artisti melodrammatici, tragici e comici, maestri, concertisti, coreografi, mimi, ballerini, scenografi, giornalisti, impresarii, ecc. ecc. che fiorirono in Italia dal 1800 al 1860, Turin, E. Dalmazzo, , 592 p. (lire en ligne), p. 481
↑ a et b(it) Alessandro Maragliano, I teatri di Voghera ; cronistoria di Alessandro Maragliano con numerose incisioni intercalate nel testo, Casteggio, Cerri, (lire en ligne), p. 22-23
↑(it) « Stradella », Il Pirata. Gironale di Letteratura, Belle Arti e Teatri, t. XII, no 13, , p. 53 (lire en ligne)
↑(it) « Genova », Il Pirata. Gironale di Letteratura, Belle Arti e Teatri, t. XII, no 42, , p. 173 (lire en ligne)
↑ abc et d(it) Alessandro Maragliano, I teatri di Voghera; cronistoria di Alessandro Maragliano con numerose incisioni intercalate nel testo, Casteggio, Cerri, (lire en ligne), p. 86-88 où se trouve également un portrait et la mention d'apparitions de la Sannazzari à Gênes en 1846 et 1849. Il cite A. Brocca, Cronistoria del Teatro Carlo Felice
↑« Théâtre italien. Grand concert », L'argus des théâtres, t. 3, , p. 3 (lire en ligne)
↑« On écrit de Lisbonne », Annuaire du théâtre, , p. 93 (lire en ligne)
↑(pt) « Beneficio da Senhora Sannazzaro », Revista universal Lisbonense, t. IV, no 41, , p. 492 (lire en ligne)
↑« Modena », Teatri, Arti e Letteratura, t. 58, no 1455, , p. 80 (lire en ligne)
↑« Modena », Teatri, Arti e Letteratura, t. 58, no 1469, , p. 201 (lire en ligne)
↑ a et b« Les représentations d'opéras italiens à Lyon », Revue musicale de Lyon, t. 4, no 4, , p. 105 (lire en ligne)
↑« Grand-théâtre. Linda », Argus et Vert-vert réunis, t. 5, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique étrangère. Nice, 24 décembre », Revue et gazette musicale de Paris: journal des artistes, des amateurs et des théâtres, t. 21, no 2, , p. 15 (lire en ligne)
↑« Correspondance. Nice, 21 janvier », Revue et gazette musicale de Paris: journal des artistes, des amateurs et des théâtres, t. 21, no 5, , p. 38 (lire en ligne)
↑« Chronique étrangère. Nice, 15 avril », Revue et gazette musicale de Paris: journal des artistes, des amateurs et des théâtres, t. 21, no 17, , p. 138 (lire en ligne)
↑ a et b(it) Salvadore Cammarano (Musique de Giovanni Pacini), Saffo, Milan, Tito di Gio. Ricordi, (lire en ligne), p. 3
↑(it) « Scritture », Gazzetta dei Teatri, t. XIX, no 59, , p. 236 (lire en ligne)
↑(it) « Nizza », Gazzetta dei Teatri, t. XIX, no 68, , p. 270 (lire en ligne)
↑ a et b(it) « Corriere di Firenze », Il corriere di Parigi, t. 1, no 51, , p. 3 (lire en ligne)
↑« Scritture dell'agenzia Verger e Boracchi », Il Messagere di Parigi, t. 2, no 20, , p. 4 (lire en ligne)
↑Sous le nom de Carlotta Sannazzari, (it) Giorgio Sacchetti (Musique de Jacopo Foroni), Margherita, Milan, Lucca, (lire en ligne), p. 3
↑(it) « Teatro Re », Cosmorama pittorico. Appendice bibliografica scientifica-letteraria, artistica, teatrale al, no 11, , p. 43 (lire en ligne)