Carmel Saint-Joseph
Le carmel Saint-Joseph[1] est une congrégation religieuse féminine française de droit pontifical fondée en 1872 par Léontine Jarre en religion Mère Marguerite-Marie du Sacré-cœur, dans le village de Saint-Martin-de-Senozan (diocèse d'Autun) en France. Cette congrégation a pour but la vie contemplative l'apostolat (catéchèse et les retraites spirituelles). HistoriqueCet institut de vie contemplative est fondé en 1872 par Léontine Jarre (1830-1892). En 1864 la jeune femme s'engage dans le Tiers-Ordre carmélite du Carmel d'Autun[2]. Puis, aidée et soutenue par son frère Charles[3] et par l’abbé Benoît Commercon, elle décide de créer une nouvelle congrégation religieuse liée au Carmel. Elle rassemble un premier petit groupe de femmes dans sa maison, puis en 1872 les carmélites s'installent à Saint-Martin-Belle-Roche dans un nouveau bâtiment construit sous la protection de saint Joseph. Léontine Jarre prend le nom de mère Marguerite du Sacré-Cœur et devient la fondatrice de ce nouveau carmel[2],[4],[5]. Les premières professions religieuses sont prononcées en 1879. Les constitutions de la congrégation, rédigées avec l'aide des Carmes déchaux, sont finalisées en 1881. La congrégation est reconnue par l'évêque d'Autun (Mgr Adolphe Perraud) la même année. Le 19 mars 1882, le Père Général des Carmes déchaux accorde à la nouvelle communauté « la pleine participation aux grâces de l'Ordre ». L'institut est agrégé à l'Ordre des Carmes déchaux le , puis reconnu de droit pontifical le [2],[4],[5]. Vers 1920, la congrégation essaime et ouvre un nouveau carmel près de Lyon[2]. Fusion
Activités et diffusionLes carmélites de cet congrégation ont une vie contemplative non cloîtrée[9]. Elles ont pour objectif de « donner la première place à la recherche du Dieu Vivant en communion de vie fraternelle », et par l'oraison. Le « service de leurs frères » fait également partie de leur vocation. Pour cela elles développent diverses activités d'apostolat comme l'accueil pour la prière, le ressourcement spirituel, la catéchèse, tant auprès des jeunes que des malades, des personnes âgées, en Europe, et dans le Tiers-Monde. Dans ces missions, elles tentent de « donner aux hommes et femmes rencontrés la connaissance et le goût de Dieu »[4],[5]. Elles sont présentes en[10],[11]:
En 2017, la congrégation comptait 228 sœurs réparties dans 32 communautés[16]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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