Situé en rive gauche de la Loire, ce canton est organisé autour de Chalonnes-sur-Loire dans l'arrondissement d'Angers. Sa superficie est de plus de 111 km2 (11 192 hectares[6],[7]), et son altitude varie de 10 mètres (Chalonnes[6]) à 104 mètres (Rochefort[6]), pour une altitude moyenne de 24 mètres. Il comptait 12 417 habitants en 2012[8].
Histoire à partir de 2015
Le nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La composition du canton est alors remodelé, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de mars 2015. Il comprend dès lors les communes suivantes : Bécon-les-Granits, Chalonnes-sur-Loire (bureau centralisateur), Champtocé-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, La Cornuaille, Denée, Ingrandes, Le Louroux-Béconnais, La Possonnière, La Pouëze, Rochefort-sur-Loire, Saint-Aubin-de-Luigné, Saint-Augustin-des-Bois, Saint-Georges-sur-Loire, Saint-Germain-des-Prés, Saint-Sigismond, Villemoisan[2]. Seize communes appartiennent à l'arrondissement d'Angers et une, La Pouëze, à l'arrondissement de Segré.
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Le canton est marqué par le commerce, grâce à sa position géographique près de la Loire qui a longtemps permis le transport maritime[10]. Les productions principales de ce canton sont le chanvre, cultivé en vue de la production de lin, puis de vêtements, le vin, avec un vignoble assez vaste et comportant les appellations Layons, les Chaume et Quarts de Chaume. On y trouvait aussi des mines de charbon[11], dont les traces visibles ne se limitent plus aujourd'hui qu'à deux chapelles de mineurs, l'une à Chalonnes (Corniche Angevine) et l'autre à Rochefort.
Entreprises de + de 50 salariés : 5 (pour 5 en 1999) ;
Entreprises de - de 50 salariés : 916 (pour 267 en 1999).
En 2009, sur 958 établissements présents sur le canton, 23 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 18 % sur l'ensemble du département), 7 % relevaient du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 47 % du secteur du commerce et des services (pour 52 % sur le département) et 13 % de celui de l'administration et de la santé[13]. Deux ans plus tard, en 2011, sur les 1 214 établissements présents, 18 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 15 % sur l'ensemble du département), 7 % relevaient du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 53 % du secteur du commerce et des services (pour 57 % sur le département) et 12 % de celui de l'administration et de la santé[14].
Exportateur de graines fourragères Conseiller municipal de Chalonnes-sur-Loire
1940
Les conseils d'arrondissement ont été suspendus par la loi du 12 octobre 1940 et n'ont jamais été réactivés
Les données manquantes sont à compléter.
Conseillers généraux de 1833 à 2015
Le canton de Chalonnes-sur-Loire est la circonscription électorale servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général de Maine-et-Loire.
Élections cantonales de 2004 : Stella Dupont (PS) est élue au 2e tour avec 53,65 % des suffrages exprimés, devant Michel Bordereau (UDF) (46,35 %). Le taux de participation est de 71,02 % (5 873 votants sur 8 269 inscrits)[21].
Élections cantonales de 2011 : Stella Dupont (PS) est élue au 1er tour avec 51,91 % des suffrages exprimés, devant Jean-Claude Sancereau (UMP) (28,01 %) et Sébastien Cornec (Divers droite) (8,67 %). Le taux de participation est de 35,85 % (16 655 votants sur 46 456 inscrits)[22].
Conseillers départementaux partir de 2015
À partir du renouvellement des assemblées départementales de 2015, le canton devient la circonscription électorale servant à l'élection des conseillers départementaux, membres du conseil départemental de Maine-et-Loire[23].
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Christelle Janneau et Martial Ruppert (Union de la Gauche, 32,99 %) et Marie-Paule Chesneau et Alain Maingot (Union de la Droite, 32,61 %). Le taux de participation est de 52,77 % (12 786 votants sur 24 230 inscrits)[26] contre 49,68 % au niveau départemental[27] et 50,17 % au niveau national[28].
Au second tour, Marie-Paule Chesneau et Alain Maingot (Union de la Droite) sont élus avec 53,88 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 51,67 % (6 144 voix pour 12 520 votants et 24 230 inscrits)[29].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[30]. Dans le canton de Chalonnes-sur-Loire, ce taux de participation est de 30,06 % (7 696 votants sur 25 604 inscrits)[31] contre 29,36 % au niveau départemental[32]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Marie-Paule Chesneau et Alain Maingot (DVD, 59,77 %) et Bettina Djerroud et Théodore Kingue (Union à gauche avec des écologistes, 40,23 %)[31].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[33], 30,37 % dans le département[32] et 31,63 % dans le canton de Chalonnes-sur-Loire[31]. Marie-Paule Chesneau et Alain Maingot (DVD) sont élus avec 60,66 % des suffrages exprimés (4 615 voix pour 8 100 votants et 25 609 inscrits)[31],[34],[35].
Lors du redécoupage de 2014, le canton de Chalonnes-sur-Loire groupait dix-sept communes[2]. Ce nombre est porté à 18 le avec le transfert de la commune du Fresne-sur-Loire dans le département de Maine-et-Loire[9] et enfin à nouveau ramené 17 le avec la fusion du Fresne-sur-Loire et de Ingrandes en une commune nouvelle (Ingrandes-Le Fresne sur Loire).
À la suite de la création au de la commune nouvelle Val d'Erdre-Auxence, le nombre de communes descend à 15.
À la suite du décret du , la commune nouvelle de Val-du-Layon est entièrement rattachée au canton de Chemillé-en-Anjou[5]. Le canton comprend désormais 13 communes entières et une fraction.
Liste des 13 communes du canton de Chalonnes-sur-Loire au
En 2022, le canton comptait 34 869 habitants[Note 2], en évolution de −2,23 % par rapport à 2016 (Maine-et-Loire : +2,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[38].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[25].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDécret no 2020-211 du 5 mars 2020 modifiant le décret n° 2014-259 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire
↑Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874 1878, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1 p. 615.
↑Insee, Populations légales 2012 du canton de Chalonnes, consulté le 22 janvier 2015 - Le terme de « populations légales » regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population totale, somme des deux précédentes (cf définition). La population totale 2012 du canton était de 12 747.
↑ a et bDécret no 2015-1751 du 23 décembre 2015 portant modification des limites territoriales de cantons, d'arrondissements et de départements dans la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire
↑Célestin Port, Édition de 1965, op. cit., p. 619.
↑Célestin Port, Édition de 1965, op. cit., p. 616.
↑Conseil général de Maine-et-Loire, Canton de Chalonnes-sur-Loire, consulté le 6 août 2007, mis à jour le 21 janvier 2012.
↑Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.