CAF France

CAF France
logo de CAF France
Logotype de CAF France.

Création 1928
Dates clés 1992 : rachat du département ferroviaire de Soulé par la CFD et devient CFD Bagnères
2008 : vente de 60% de CFD Bagnères au basque espagnol CAF
2011 : CFD Bagnères devient CAF France
Fondateurs François Soulé
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Bagnères-de-Bigorre
Drapeau de la France France
Direction Javier Martinez (président)
Alain Picard (DG)
Actionnaires Soulé (1928-1992)
CFD (1992-2010)
CAF (depuis 2010)
Activité Construction de locomotives et d'autre matériel ferroviaire roulant (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits Trains régionaux
Société mère Drapeau de l'EspagneDrapeau du Pays basque Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles
Filiales CAF Reichshoffen
Effectif 130
SIREN 542 103 148
Site web www.caf.net/fr

Société précédente CFD Bagnères

CAF France, anciennement CFD Bagnères, est un constructeur français de matériel roulant ferroviaire basé à Bagnères-de-Bigorre, filiale de l'entreprise basque espagnole Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF) basé à Beasain, au Pays basque[2]. CFD Bagnères était une filiale de la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD) de 1992 à 2010.

Au , le constructeur CAF dispose de deux usines en France :

Historique

Origines

L'usine de l'entreprise Soulé implantée à Bagnères-de-Bigorre s'oriente vers le secteur ferroviaire pour la construction de voitures de voyageurs avec chaudron métallique. Le département ferroviaire réalise en 1928 les voitures de luxe des réseaux du Midi et de Paris-Orléans et travaille pour la SNCF dès 1936.

Soulé construit des autorails, dont les A2E à écartement standard pour le réseau breton en 1990, et les rames X 97050 à écartement métrique pour les Chemins de fer de Corse (CFC). Cinq unités ont été livrées en 1989 et deux unités en 1997.

1990 : reprise du département construction ferroviaire de Soulé

En 1992, la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD) reprend l’ancien département construction ferroviaire de la société Soulé à Bagnères-de-Bigorre, qui devient ainsi CFD Bagnères, filiale à 100 % du groupe CFD[4]. Cette reprise lui permet de bénéficier des techniques de construction de voitures de chemin de fer et d'autorails.

Sous le nom de CFD Bagnères, la nouvelle société est choisie en 2006 pour construire les douze nouveaux autorails AMG 800 des CFC en service actuellement. Les Chemins de Fer de Provence ont également reçu 4 unités du même type avec une évolution du moteur V 8 Deutz, et la Société des chemins de fer tunisiens 10 exemplaires. La construction de matériel ferroviaire est désormais la principale activité de la CFD.

2008 : vente progressive à l'espagnol CAF

Un autorail CFD Bagnères (ex-Soulé) AMG 800 en gare d'Ajaccio prêt au départ pour Bastia.

En mars 2008, 60 % du capital de CFD Bagnères sont cédés au constructeur ferroviaire espagnol CAF pour la somme de 8 millions d'euros. Le partenariat avec un plus gros constructeur ferroviaire est nécessaire du fait du gros carnet de commandes en cours pour CFD Bagnères, qui demande des cautions importantes pour assurer l'activité. Les 40 % restants sont détenus par la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD).

En 2010, à la suite d'un désaccord entre la holding et la société espagnole CAF concernant la gestion de CFD Bagnères, toujours sur fonds d'un plan de charges important et de garanties insuffisantes pour assurer une pérennité, la holding CFD exerce son option de vente sur les 40 % restants et reçoit de CAF 4,7 millions d'euros, ce qui met fin au partenariat entre CFD Bagnères et sa maison mère par accord signé le 6 décembre 2010. CFD Bagnères devient CAF France.

CAF France a gagné plusieurs contrats : les tramways de Besançon, Nantes et Saint-Étienne ou encore les rénovations des MI2N Altéo du RER A parisien et des rames MPL 85 du métro de Lyon. Ces opérations ont été réalisées dans l'usine CAF (ex-CFD/Soulé) de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).

Le 24 octobre 2019, CAF a remporté l'appel d'offres lancé par la SNCF pour la fourniture de 28 rames Intercités. Ces nouveaux trains grandes lignes baptisés Confort200 puis Automotrice de moyenne et longue distance (AMLD) et enfin Oxygène et fabriqués à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) et à Beasain (Pays basque espagnol), équiperont les lignes Paris - Clermont-Ferrand et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse.

Le 24 novembre 2021, Alstom annonce qu'il cède son site de Reichshoffen en Alsace ainsi que les plateformes Alstom Coradia Polyvalent et Bombardier Talent 3 à CAF France, filiale du constructeur basque espagnol Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF)[5].

Identité visuelle

Produits

Au , les nouveaux et anciens produits CAF France, CFD Bagnères et Soulé sont les suivants :

Liste non exhaustive des produits CAF France au 2 août 2022
Type Gamme Plateforme Usine de fabrication Image Description
Véhicules légers sur rail et tramways Urbos Urbos 3 Drapeau de la France Bagnères-de-Bigorre[6],

Drapeau de l'Espagne Saragosse, Linares

Deux tramways CAF Urbos 3 à Besançon.
Locomotives Locomotive spécifique Tracteur à marche électrique (TME) Drapeau de la France Bagnères-de-Bigorre[7] Un TME de la RATP à la station Opéra, à Paris.
Locomotive EuskoKargo Drapeau de la France Bagnères-de-Bigorre[7] Une locomotive EuskoKargo TD 2001 BB en Espagne.
Rames de banlieue et trains régionaux Train régional spécifique AMG 800 / AMP 800 / AMT 800 Drapeau de la France Bagnères-de-Bigorre Autorails AMG 800 en arrière-gare de Bastia, Corse.
X 97150 (ou « A2E ») Drapeau de la France Bagnères-de-Bigorre Autorail A2E en gare de Paimpol, Bretagne.
X 74500 Drapeau de la France Bagnères-de-Bigorre Autorail SNCF X 74500 à Salbris en 2004.
Oxygène (futur)[8] Drapeau de la France Bagnères-de-Bigorre[9] N/A N/A
MI 20 (futur, avec Alstom)[10] Drapeau de la France Reichshoffen, Bagnères-de-Bigorre N/A N/A
ex-Alstom Coradia Coradia Polyvalent

(ou « Régiolis », acquis avec la plateforme Bombardier Talent 3 et l'usine de Reichshoffen à Alstom[5])

Drapeau de la France Reichshoffen[11] Un Z 31500 en livrée TER Auvergne-Rhône-Alpes, en gare d'Évian-les-Bains.
Coradia Liner

(ou « Régiolis » version Intercités, acquis avec la plateforme Bombardier Talent 3 et l'usine de Reichshoffen à Alstom[5])

Drapeau de la France Reichshoffen, Ornans et Le Creusot[12] Un Coradia Liner, à Nesmy (Vendée) en 2017.

Notes et références

  1. Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « CAF FRANCE (BAGNERES-DE-BIGORRE) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 542103148 », sur societe.com (consulté le ).
  3. « Ferroviaire : Alstom cède à CAF le site alsacien de Reichshoffen », sur LEFIGARO, (consulté le ).
  4. « Le ferroviaire à Bagnères-de-Bigorre quel avenir ? », La Dépêche,‎ (lire en ligne)
  5. a b et c « Ferroviaire : l’espagnol CAF reprend l’usine Alstom de Reichshoffen », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « CAF, le constructeur de trams anti bling-bling », sur mobilicites.com, .
  7. a et b « Page 3 - Le musée des machines CFD : l'ensemble des modèles réalisées par la compagnie | CFD », sur cfd.fr (consulté le ).
  8. CAF, « Train régional pour la SNCF », sur caf.net/fr.
  9. « Trains intercités : l'usine bagnéraise de CAF en voie de remporter le marché », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  10. Véronique Guillermard, « RER B: Alstom et la RATP se sont mis d’accord », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  11. « Une commande donne un peu d'air à Alstom à Reichshoffen », sur lesechos.fr (consulté le ).
  12. « Les Coradia Liner poussent les vieux Corail à la retraite », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes