Une brigade de recherche et d'intervention (BRI), communément appelée Brigade Antigang ou simplement l'Antigang, est une unité d'enquête et d'intervention de la Police judiciairefrançaise.
La plus ancienne des BRI est celle de la préfecture de police de Paris ou BRI-PP[2] qui a été créée en 1964 à l'initiative – et sous le commandement – du commissaire François Le Mouël. À cette époque, le nombre d'attaques à main armée atteint des niveaux records (plus de cinq cents en une seule année à Paris[3]) et cette unité innove en adoptant de nouvelles tactiques basées principalement sur l'anticipation. La connaissance préalable ou l'identification de nouveaux suspects, suivies par la recherche d'information à leur sujet et par leur surveillance prolongée permettent de les interpeller non pas en flagrant délit, à cause du risque de fusillade mais plutôt après la commission de leur crime, ou même avant, en s'appuyant sur l’article 121-4[4] du Code pénal qui précise que la tentative de crime est punissable. Le succès de cette approche conduira à la création d'unités similaires en province, puis à l'étranger.
Par ailleurs, en 1972, à la suite de la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich, la BRI-PP reçoit la mission de former le noyau d'une force d'intervention spécialisée dans la résolution de crises ouvertes (prises d'otages, attaques terroristes). Cette force, activée sur décision du préfet de police, est appelée officiellement la brigade anticommando (BAC), mais les appellations de BRI en formation BAC, BRI-BAC ou BRI anticommando sont également utilisées. Commandée par le chef de la BRI, elle est renforcée par d'autres unités ou spécialistes de la PP : dépiégeurs d'assaut, médecins de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris etc. La brigade anticommando fait également partie, avec le RAID et ses antennes[5], de la force d'intervention de la Police nationale lorsque cette dernière est activée[6].
Les photos illustrant cet article ont été prises à l'occasion de deux présentations de la BRI-PP. Elles illustrent une interpellation et une intervention. La très grande majorité des missions des BRI – à Paris comme en province – sont des missions de police judiciaire effectuées par des fonctionnaires en civil.
Présentation
BRI-PP
La BRI-PP (dite brigade Antigang) du « 36, quai des Orfèvres » est une brigade centrale de la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police. À ce titre, elle est compétente à Paris et dans les départements limitrophes de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). Elle est créée en 1964[7] par le commissaire François Le Mouël sous le nom de Section de recherche et d'intervention et prend son nom actuel en 1967[8]. Son principe était - et est encore - de surveiller les bandes organisées de la grande criminalité afin de les interpeller soit lorsque suffisamment d'éléments à charges sont obtenus (sous le chef de tentative punissable aux termes de l'article 121-4 du Code pénal[4]) soit quelque temps après le passage à l'acte et ce afin de pouvoir fournir un maximum de preuves et pas seulement le délit d'association de malfaiteurs. Ce travail demande un grand sang-froid et un esprit d'équipe très poussé. L'interpellation idéale se faisant soit avant la commission du crime soit après en profitant d'un relâchement des individus et à un endroit où tout risque de fusillade est écarté pour ne pas risquer d'occasionner des victimes innocentes.
Le chef de la BRI-PP assume la direction de la brigade anticommando lorsque cette dernière est activée. À noter que l'intervention n'est que l'une des missions de la BRI-PP, qui est une unité permanente de police judiciaire, alors qu'elle est la mission principale de la brigade anticommando (dont elle est la composante principale).
Par opposition à la BRI-PP, il y a une tendance à les appeler les BRI de la DCPJ (ou BRI-PJ), bien que la BRI-PP soit aussi formellement une unité de police judiciaire.
Les premières BRI furent créées à Lyon en 1977 puis à Nice en 1978 et à Marseille en 1986. Ce sont les trois BRI dites traditionnelles.
Les BREC (brigades régionales d'enquêtes et de coordination) s'apparentaient aux BRI mais ont disparu au pour devenir des BRI (avec l'avantage d'une compétence nationale, et non plus régionale ou interrégionale).
Missions
À l'exception de la BRI-PP, les BRI, en tant qu'émanation de l'OCLCO, disposent, pour exercer leurs missions, d'une compétence géographique nationale.
Missions communes à toutes les BRI
Les BRI interviennent pour interpeller les groupes de malfaiteurs se livrant à des actes de banditisme graves comme les vols à main armée, les séquestrations, les prises d'otages. Disposant de matériels sophistiqués d'observation et d'écoute, elles sont aussi chargées de rechercher et d'archiver tous les renseignements relatifs au banditisme. Pour ce faire, elles mettent en place des surveillances et filatures discrètes qui durent parfois plusieurs jours, voire plusieurs mois.
Elles assistent aussi les autres services de police (y compris ceux de la sécurité publique, comme les brigades de sûreté urbaine ou sûretés départementales) dans les surveillances, les interpellations et les interventions à risques.
Conformément à une répartition nationale des zones de compétence des unités d'interventions de la police nationale régissant l'action des groupes d'intervention de la police nationale (GIPN), de l'unité de recherche, assistance, intervention et dissuasion (RAID) et de la BRI de Paris, cette dernière peut intervenir en formation BRI-BAC (brigade anticommando) sur les vingt arrondissements de Paris intra-muros. Le RAID intervient quant à lui dans les vingt-et-un départements les plus rapprochés de Paris, tout en étant compétent sur l'ensemble du territoire dans les situations les plus graves. Cependant, la procédure d’urgence absolue (PUA) adoptée en autorise — en cas de crise majeure ou de crises multiples — l'intervention de toute unité en mesure de le faire en tout point du territoire (donc en s'affranchissant du critère de compétence géographique qui s'impose habituellement)[10].
Contrairement au RAID, qui a connu une évolution pour se concentrer sur les missions d'intervention, la BRI-PP a conservé sa double mission de police judiciaire et de force d'intervention et il a été décidé de la renforcer afin qu'elle puisse continuer à assurer ces deux missions simultanément. Par ailleurs, afin de conserver une capacité optimale d'intervention dans Paris, la BRI-PP, contrairement aux autres unités de la Police judiciaire parisienne, est restée basée au 36, quai des Orfèvres lors du déménagement des autres services vers le nouveau siège situé au 36, rue du Bastion, à partir de la mi-2017[11].
Cependant, en 2019, une réflexion est engagée au niveau de la préfecture de police de Paris pour envisager la fusion de toutes les forces d'intervention d'Île-de-France, celle de la BRI (donc hors son unité de police judiciaire) avec le RAID et le GIGN (désormais également sous l'autorité du ministre de l'Intérieur), ceci, sous prétexte d'efficacité et pour neutraliser l'hypothèse d'une guerre des polices[12].
Organisation
Moyens
Les BRI disposent de moyens matériels et humains en rapport avec les missions délicates qui leur sont dévolues : véhicules rapides, véhicules blindés, matériels de surveillance électronique, moyens d'enregistrement vidéo discret, tenues d'intervention et armements spécifiques. À la différence du RAID, les policiers des BRI travaillent principalement en civil et n'interviennent que rarement cagoulés ou en uniforme. Ils interviennent cagoulés principalement lors d'interpellations au domicile des malfaiteurs, afin de protéger leur anonymat.
À la suite du braquage de la bijouterie Cartier sur les Champs-Élysées en 2014, la BRI-PP a mis en place le concept de force d’intervention rapide ou FIR : en journée, un groupe reste équipé en permanence et peut être projeté immédiatement, en moto, en voiture ou en bateau avec la brigade fluviale ; la nuit et le week-end, une équipe emporte chez elle l’équipement lourd pour pouvoir partir de son domicile déjà équipée[13].
Les attentats terroristes de 2015, et notamment ceux de janvier et du 13 novembre mettent en lumière la nécessité de renforcer les unités d'intervention et d'adapter leur action à l'évolution de l'action terroriste vers les tueries de masse. Ces changements, entérinés par l'adoption du schéma national d'intervention des forces de sécurité, se traduisent notamment par[14] :
le renforcement de la BRI-PP dans son rôle d'unité d'intervention spécialisée (brigade anticommando) :
augmentation des effectifs qui sont portés de 50 à 100 hommes afin de pouvoir continuer à assurer les deux missions prioritaires (police judiciaire et intervention) dans le contexte de menace terroriste aggravée,
renforcement de la formation et des entraînements,
complément de la dotation en équipements de protection et en armes,
évolution de l'organisation de la force d'intervention rapide (FIR) et des équipes d'alerte, intégration de dépiégeurs d'assaut (artificiers du laboratoire central de la préfecture de police) ;
l'équipement et l'entraînement des BRI nationale et de province pour le rôle d'intervention intermédiaire :
dotation en équipements et armements,
formation et entraînements.
Armement
Les fonctionnaires de la BRI ont à leur disposition une large gamme d'armement parmi lesquelles :
Véhicule blindé de la BRI-PP et équipe d'intervention lors d'une démonstration - juin 2018. Certaines BRI de province sont équipées de fourgons blindés de la Brink's ou de Securitas Mercedes Vario 814/815/816.
BRI Nationale (dénommée ''BRI criminelle nationale'' -BRI-CN- jusqu'en 2016), communément appelée BRI-N, basée à Nanterre, plus particulièrement chargée d'assister les services centraux de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
BRIF-N, créée en 2001 (dénommée brigade de recherche et d'investigations financières nationale jusqu'en 2015, puis brigade de recherche et d'intervention financière nationale depuis lors). Elle a pour mission le soutien des offices de la Sous-Direction de la Lutte contre la Criminalité Financière ( SDLCF ) en matière d'infractions financières. La BRIF-N, tout en gardant sa compétence nationale, rejoint la communauté des Brigades de recherche et d'intervention à compter du 24 décembre 2015. Cette dernière est placée pour emploi auprès du chef de l'Office Central pour la Répression de la Grande Délinquance Financière ( OCRGDF ) et, pour emploi opérationnel, sous les instructions du chef de la BRI-N.
BRI-SDAT, placée pour emploi auprès du sous-directeur antiterroriste ( SDAT )
Ce qui ferait un total de 18 BRI ( Dont les BRI-PP, BRI-N, BRIF-N et BRI-SDAT ) et de 4 Antennes BRI[15].
Recrutement
Ensemble des BRI
Les tests de sélection pour les BRI ont lieu généralement une fois par an et sont ouverts aux fonctionnaires de la police nationale, appartenant soit au corps des gradés et gardiens de la paix, soit au corps des officiers de police.
Après une sélection sur dossier et une consultation médicale d'aptitude, les fonctionnaires font d'abord l'objet d'une présélection au cours de laquelle ils sont évalués sur leurs capacités physiques et leur aptitude au tir opérationnel. Les candidats reçus à l'issue des présélections sont ensuite évalués au cours d'une batterie de tests professionnels articulés autour de plusieurs ateliers (exercice de filature et surveillance, tir de discernement, progression en milieu hostile,interpellation d'individus dangereux, etc.).
Au cours de cette période de sélection, les candidats sont également soumis à des tests psychologiques et des entretiens avec les psychologues de l'administration. À l'issue de ces différentes évaluations, le candidat est déclaré apte ou inapte à l'emploi au sein des brigades de recherche et d'intervention. S'il est déclaré apte, le candidat habilité intègre alors un vivier national pour une période de deux ans renouvelable 1 fois en validant une visite médicale intermédiaire.
BRI-PP
La BRI-PP, de par sa double compétence en intervention et en Police Judiciaire, recrute ses personnels avec un processus de sélection différent, alliant épreuves physiques et de discernement (sur une semaine), complété par un stage d'immersion de trois semaines au sein des groupes opérationnels.
Historique
Interventions notoires
Depuis leur création, les BRI se sont illustrées dans la lutte contre le grand banditisme, dans la libération d'otages ou dans l'intervention à l'occasion d'attentats.
Lutte contre le grand banditisme
Libération en août 1977 du banquier parisien Bernard Mallet par la BRI-PP, enlevé dans le bois de Boulogne et détenu dans la soute à charbon d'un pavillon du Plessis-Robinson[8].
Neutralisation du malfaiteur Jacques Mesrine dans sa voiture par la BRI-PP le 2 novembre 1979, porte de Clignancourt dans le 18e arrondissement de Parise. Le malfaiteur est abattu, sa compagne est blessée[16].
Intervention le 14 janvier 1986 alors que des malfaiteurs grimés et armés appartenant au « gang des postiches » attaquent une agence du Crédit Lyonnais, rue du Docteur-Blanche à Paris 16e. Au cours de l'intervention conjointe de la BRI et de la BRB, une fusillade éclate entre policiers et malfaiteurs. L’inspecteur de police de la BRI, Jean Vrindts, est tué. Un malfaiteur est abattu, un autre interpellé[16].
Interpellation le 23 juin 2000 de quatre malfaiteurs après l'attaque d'un fourgon blindé. Les malfaiteurs ouvrent le feu et les policiers ripostent. Un des malfaiteurs est abattu et deux autres blessés[16].
Interpellation le 25 novembre 2014 à Paris de deux braqueurs dans un magasin du 15e arrondissement de Paris à la suite d'une prise d'otage commise après l'attaque d'une bijouterie sur les Champs-Élysées[16].
Interpellation le 27 novembre 2014 de l’un des derniers parrains du milieu corse, Jean-Luc Germani, entre Puteaux et Paris[16].
Interpellation le 3 octobre 2018 du braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd à Creil, 3 mois après s'être évadé de la prison de Rėau (Seine-et-Marne) par hélicoptère[17].
Contre-terrorisme
Interpellation par la BRI-PP en décembre 2004 de quatre individus suspectés d'avoir dynamité le centre France Télécom et EDF de Melun. Des armes de guerre, des explosifs et plusieurs véhicules volés sont découverts à cette occasion[8].
Traque et assauts à la suite des attentats terroristes de janvier 2015 à Paris et en Île-de-France. Le lendemain de l'attaque qui a visé le journal satirique Charlie Hebdo, qui a fait douze morts, la BRI-PP a été déployée, le matin, à Montrouge, après la fusillade d'Amedy Coulibaly, qui a tué une policière municipale. Quelques heures plus tard, la traque des terroristes s'intensifie dans l'Aisne, où une opération commune avec le RAID et la BRI-PP, qui appartiennent à la Force d'intervention de la Police nationale, ainsi qu'avec le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), a lieu. Le vendredi 9 janvier, ce dernier se positionne auprès d'une imprimerie de Dammartin-en-Goële, où les frères Kouachi, terroristes qui ont mené l'attaque contre Charlie Hebdo sont retranchés. À treize heures, une prise d'otages intervient à Paris, avenue de la Porte-de-Vincennes, dans un magasin de l'enseigne Hyper Cacher. La BRI-PP est la première unité d'intervention à arriver sur place suivie du RAID. Aux alentours de dix-sept heures, un assaut quasi simultané a lieu à Dammartin et à Paris, ce qui en constitue la première opération contre-terroriste simultanée menée sur le territoire national. À l'issue de ces assauts, les terroristes sont tous tués et la plupart des otages libérés. Néanmoins, trois otages ont été abattus dès l'entrée du terroriste Amedy Coulibaly dans l'épicerie et un autre tentant de s'emparer d'une des armes du terroriste a été tué d'une balle dans la tête. Trois hommes du RAID et un de la BRI-PP sont blessés[18]. Cette opération ultra-médiatisée est une réussite pour ces unités. En reconnaissance des opérations du mois de janvier 2015, la BRI défile le 14 juillet 2015, à l'occasion de la fête nationale aux côtés du RAID et du GIGN.
Interpellation par des effectifs des BRI de Lille et de Rouen de l'auteur présumé de l'attaque contre des militaires à Levallois-Perret sur l'autoroute A16 au niveau de la commune de Leulinghen-Bernes. L'intervention des policiers de la BRI a lieu dans l'après-midi qui suit l'attaque[23]. Un des fonctionnaires a été blessé[24] ainsi que l'assaillant mais leurs jours ne sont pas mis en danger.
Patrons de la BRI-PP
François Le Mouël (1964-1971) Section de recherche et d'intervention jusqu'en 1967 puis BRI
↑Les sept GIPN implantés en métropole sont devenus des antennes du RAID en , celui de Nouméa l'est devenu en 2018 et ceux de la Guadeloupe et de La Réunion le sont devenus à leur tour en . Arrêté du portant diverses dispositions relatives au recrutement, à la formation, aux missions et à l'organisation des services composant la force d'intervention de la police nationale en outre-mer portant sur le transformation du GIPN de Nouméa en antenne RAID en (effective le ) et annonçant la transformation des GIPN de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et de Saint-Denis (La Réunion) en antennes RAID le 1er mars 2019 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000036819061&categorieLien=id.
↑Décret n°64 3968 du 22 septembre 1964 portant création d'une section de recherche et d'intervention au sein de la brigade de voie publique de la direction de la police judiciaire. Un second décret, n° 64 3970, pris à la même date, nomme le commissaire principal Le Mouël à la tête de l'unité.
↑Danielle Thiéry - avec la collaboration de Christophe Molmy. BRI Histoire d'une unité d'élite. Mareuil Éditions, 2018 p 45
↑. L'opération ayant lieu à Paris et la FIP n'étant pas activée, selon le vocabulaire des forces d'intervention, la BRI est "menante" et le RAID "concourant"
↑Sylvain Delage, Benjamin Duthoit, Marie Goudeseune, Simon Tiberghien, Sylvain Liron, Magalie Ghu, avec AFP, « Attaque de Levallois-Perret : L’assaillant présumé interpellé sur l’A16 dans le Boulonnais n’aurait aucun lien », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« L’ancien policier Christian Flaesch condamné à 5 000 euros d’amende avec sursis », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Danielle Thiéry - avec la collaboration de Michel Faury. BRI Histoire d'une unité d'élite. Jacob Duvernet, 2011 pp 184-185
Voir aussi
Bibliographie
Philippe Poulet et Jean-François Guiot, BRI : La brigade anti-gang du 36 Quai des Orfèvres, Mission Spéciale Productions, , 168 p. (ISBN2-916357-05-X).
Danielle Thiéry avec la collaboration du commissaire Christophe Molmy, chef de la BRI-PP, BRI : Histoire d'une unité d'élite, Paris, Mareuil Éditions, , 198 p. (ISBN978-2-37254-094-0). Il s'agit de la version mise à jour d'un premier ouvrage préparé avec la collaboration du commissaire Faury, alors chef de la BRI-PP, en 2011.
Robert Broussard, Mémoires du commissaire Broussard, Paris, Nouveau Monde Editions, , 895 p. (ISBN978-2-84736-669-3).