Le nom de la localité est attesté sous la forme Brueroles en 1202[2].
Le toponyme est à rapprocher de Brezolles dont il est un diminutif, et serait issu du gauloisbruco, « bruyère »[3].
Le gentilé est Bruérolien.
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Bresolettes est située dans la forêt du Perche avec ses peuplements de chênes et de hêtres. La présence de minerai de fer à proximité de ces sources de combustible permet très tôt le développement d'activités sidérurgiques en plus des métiers de la forêt (bûcherons, charbonniers, etc.). Il semblerait que le fourneau de Bresolettes ait été autorisé par une charte de Robert-le-Diable, seigneur de Bellême, en 1030[4].
Au XVe siècle, de plus grosses forges remplacent les « forges à bras » mobiles, et la force hydraulique devient nécessaire pour actionner soufflets et marteaux de forge. Le cours supérieur de l’Avre est aménagé d’étangs où les chutes font tourner de grandes roues à aubes qui produisent l’énergie dont les diverses installations ont besoin. À l’étang du bourg de Bresolettes, une tréfilerie est installée tandis que l’étang de la Forge est équipé d’un fourneau de réduction et d’une forge[4].
Au Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France de 1762, on trouve:
BRESOLETTES, dans le Perche, Diocèse de Séez, Parlement de Paris, Intendance d’Alençon, Élection & Châtellenie de Mortagne. On y compte 50 feux. Cette Paroisse est située dans une forêt, à 2 lieues & demie N.E. de Mortagne. Il y a à Bresolettes des forges de fer[5].
Au XIXe siècle, concurrencés par les forges à l’anglaise utilisant le charbon, les hauts-fourneaux, forges et tréfileries ferment les uns après les autres[4].
En 1805, on dénombre 65 feux à Bresolettes et, en 1815, 172 habitants y vivent encore. Sur les deux siècles suivant, la population de Bresolettes décroit inexorablement. Avec seulement 12 habitants en 1990, Bresolettes est alors la commune la moins peuplée de l'Orne[4].
D'argent à la bande ondée d'azur chargée de trois écrevisses d'or, accompagnée en chef d'un rameau de bruyère au naturel et en pointe d'une clé versée de sable en barre brochant sur un marteau du même en bande, tous deux surmontés à dextre d'une feuille d'érable de gueules; à la filière cannelée de sinople[7].
Le conseil municipal était composé de sept membres dont le maire et un adjoint[8]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Tourouvre-au-Perche le jusqu'en 2020 et Franck Poirier devient maire délégué.
Démographie
En 2021, la commune comptait 23 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Bresolettes[9]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Bresolettes a compté jusqu'à 197 habitants en 1851. Elle est la commune la moins peuplée de Basse-Normandie.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Personnalités liées à la commune
Guillaume Pelletier (1598-1657) est né à Bresolettes et grandit à la Cristerie. Guillaume partit pour la Nouvelle-France (Beauport à Québec) en 1641 avec sa femme, Michelle Mabille de Tourouvre, leur fils, Jean, et le frère de Guillaume, Antoine, sous contrat de trois ans avec le seigneur de Beauport, Robert Giffard, aussi natif du Perche. Dans l'église Saint-Pierre à Bresolettes une plaque commémore Guillaume et son frère Antoine, dédiée le par l'ambassadeur du Canada en France, Gérard Pelletier, descendant de Guillaume.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑ abc et dDirection régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Basse-Normandie, Bresolettes: Étangs du Grès, du Cachot et de la Forge, Site classé, no 61015, septembre 2013, 3 pages
↑M. L'Abbé Expilly, Chanoine-Trésorier en Dignité du Chapitre Royal de Sainte-Marthe de Tarascon, de la Société Royale des Sciences & Belles-Lettres de Nancy, etc., Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Tome Premier A-B, Paris, 1762, p.816