Blanche de GenèveBlanche de Genève
Blanche de Genève, morte le à Rumilly, est une princesse de la maison de Genève, Dame de Frontenay et d'Arlay. BiographieOrigineBlanche de Genève est la fille d'Amédée III de Genève et de Mathilde d'Auvergne, dite « Mahaut d'Auvergne » ou « de Boulogne »[1]. Sa date de naissance est inconnue à ce jour. Ces cinq frères, Aymon († 1367), Amédée († 1368), Jean († 1370), Pierre († 1393), l'antipape Robert (né vers 1342-† 1394), se succèderont à la tête du comté à la suite de leur père[1]. Sa sœur aînée, Marie, épouse Jean II de Chalon-Arlay († 1362), puis Humbert VII de Thoire (dont le fils héritera de l'ensemble des droits sur le comté)[1]. MariageBlanche de Genève épouse par dispense le Hugues II de Chalon-Arlay, seigneur d'Arlay, vicomte de Besançon (1362-1392), vicaire impérial (1364-1392). Ils n'ont pas d'enfants. En 1388, elle donne à chaque femme enceinte de Labergement 36 petites miches de pain de froment. Cette action deviendra l'aumône dite de la dame Blanche, qui a perduré jusqu'au XVIIIe siècle[2]. Contestation des droits sur le comté de GenèveAu décès de Robert, dernier comte de Genève, les droits et titres du comté de Genève passent à leur neveu Humbert de Villars, de la famille de Thoire et Villars. Tant la comtesse douairière de Genève, Mathilde d'Auvergne, que Blanche de Genève et ses sœurs contestent cet héritage[3],[4]. Elles obtiennent toutes deux la promesse d'une somme de 2 000 florins d'or ainsi que les châteaux de La Roche, de La Bâtie et de La Balme-en-Genevois[5]. Leur mère obtient l'usufruit sur les États et deux châteaux[5]. À la mort d'Humbert de Villars, en 1395, le titre passe à son oncle Odon de Villars[3],[4]. Cet héritage est à nouveau contesté par les princesses de la maison de Genève[4]. Odon de Villars s'engage en 1400 de faire du comte de Savoie Amédée VIII son héritier[4]. Le comté de Genève est finalement vendu le au comte[4]. Blanche de Genève hérite de l'ensemble des biens de sa mère en 1396, notamment le titre de comtesse de Genève qu'elle obtient à la suite d'une transaction avec sa sœur cadette, Catherine, le [4]. Blanche réclame, cette même année, sa part de l'héritage, notamment le mandement de Rumilly où elle s'installe et reçoit notamment Colette de Corbie[6], ainsi que le château de Cessens[5]. Sans enfant, elle institue sa nièce, Mathilde de Savoie, fille de Catherine, comme héritière, le , dans la chapelle du château de Rumilly[7], de l'ensemble de ses droits et biens sur le comté de Genève[8],[9]. Le , l’empereur Sigismond lui reconnaît le titre de comtesse, puis en 1416 à Mathilde[4]. Blanche de Genève meurt le à Rumilly[4],[7]. PostéritéLa rue Blanche de Thônes rappelle qu'elle possédait notamment le bourg et la seigneurie de la Val des Clets[4]. Voir aussiBibliographie
Articles connexesRéférences
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