Fille de l'historien du sportKarl Lennartz, Birgit et son frère Burkhard s'amusent à suivre son père lors de ses entraînements. Pensant d'abord que ces derniers finiraient par abandonner, Karl constate que ces derniers persévèrent. Très précoce, Birgit s'engage déjà en compétition durant sa jeunesse. Pour la récompenser de ses bonnes performances, son père l'autorise à courir son premier marathon à l'âge de 13 ans, qu'elle termine en 3 h 51 min 17 s[1]. À l'âge de 15 ans, elle remporte son premier marathon à Stammeln. En 1982, elle termine le marathon de Francfort à la onzième place en moins de 3 heures et attire l'attention de la Fédération allemande d'athlétisme. L'année suivante, elle décroche sa première médaille nationale en terminant deuxième des championnats d'Allemagne de l'Ouest de marathon à Dülmen[2].
Durant ses études à la haute école de sports de Cologne, elle rédige une thèse sur l'histoire et le développement des courses d'ultrafond en Allemagne. Voulant connaître le sujet de sa thèse, elle s'inscrit aux 100 km de Bienne en 1988 qu'elle remporte pour sa première participation[1],[4]. Le , elle s'essaie avec succès à la course en montagne Elle remporte la course de montagne de Hundseck et décroche le titre de championne d'Allemagne de course en montagne[5]. Une semaine plus tard, elle remporte le titre national de 100 kilomètres à Duisbourg et établit un nouveau record national en 7 h 42 min 0 s[6].
Le lors des 100 km de Unna-Lünern, elle remporte son second titre national du 100 km et bat le record du monde en 7 h 26 min 52 s[6]. Le , elle s'impose lors des championnats d'Allemagne de marathon à Kandel[7]. Elle améliore son record du monde le à Hanau en courant 7 h 18 min 57 s, qui est à ce jour toujours le record national[6],[7]. Le , elle domine la course féminine du Swiss Alpine Marathon pour sa première participation et améliore le record féminin du parcours[8].
Le , elle s'impose lors de la première édition du marathon de la Jungfrau en dominant la course féminine[10].
Le , elle remporte sa septième victoire aux 100 km de Bienne et abaisse le record féminin du parcours en 7 h 37 min 39 s, battant de près de 15 minutes son précédent record[11]. En août, un jour après sa victoire au Défi Val-de-Travers, elle est victime d'un accident vasculaire cérébral, ne s'étant pas suffisamment hydratée pendant la course. Elle est rapidement hospitalisée et s'en sort sans conséquence[12],[13].
En 1998, elle se rend en Afrique du Sud pour participer au Two Oceans Marathon. N'ayant pas de chaussures appropriées, elle demande à en emprunter une paire, précisant qu'elle compte remporter la course. Elle termine finalement deuxième derrière Angelina Sephooa[14]. L'année suivante, elle revient en Afrique du Sud pour participer au prestigieux Comrades Marathon. Après un départ plutôt lent des habituées, Birgit hausse le rythme et s'empare de la tête de course à Botha's Hill pour aller remporter la victoire[14],[15]. En 2000, elle prend à nouveau le départ du Comrades Marathon. Elle est cette fois battue de plus de 15 minutes par sa compatriote et grande favorite Martine Bak[14],[16].
Le , Brigit remporte la première édition du marathon de Bonn[17]. Elle se blesse la première fois en juin 2001 et se casse la clavicule à la suite d'une chute à vélo[18]. Après son rétablissement, elle ne retrouve pas son équilibre d'avant et souffre du syndrome du piriforme, ce qui pénalise ses performances. Elle retrouve de meilleures sensations après le retrait des broches, mais ne retrouve pas son niveau de performance d'avant[13]. Le , elle remporte sa dixième victoire au Swiss Alpine Marathon et améliore à nouveau son propre record du parcours[19].
En 2011, elle remporte le marathon d'Antalya pour la seconde fois[21]. C'est sa 69e et dernière victoire en carrière sur un marathon tous types de parcours confondus (route, vallonnés, en montagne)[22].