Bataille de TskhinvaliBataille de Tskhinvali
Théâtre des opérations. La flèche bleue montre les mouvements géorgiens, la flèche rouge montre les mouvements russes.
Batailles
La bataille de Tskhinvali est livrée du 8 au , pendant la Deuxième Guerre d'Ossétie du Sud. Engagement militaire majeur du conflit, elle oppose les forces géorgiennes d'un côté aux Sud-Ossètes et aux Forces armées de la fédération de Russie. Ordre de batailleGéorgie
Russie et Ossétie du SudInitialement, les Russes et les Ossétes disposent des unités suivantes :
Les renforts russes, arrivés le soir du , sont constitués des unités suivantes[10],[11] :
DéroulementLa bataille commence dans la nuit du 7 au alors que s'ouvrent les Jeux olympiques de Pékin par une attaque surprise de la 4e brigade d'infanterie mécanisée géorgienne, soutenue des 2e et 3e brigades. L'offensive est soutenue par des salves d'artillerie et de lance-roquettes multiples. Les Géorgiens progressent ainsi rapidement vers Tskhinvali. Le bombardement de la ville détruit la caserne des soldats russes de la force de maintien de la paix et de nombreux bâtiments[12]. Les soldats russes subissent des pertes[13], mais résistent. Le , les Géorgiens continuent leurs progression jusqu'à l'arrivée des renforts russes le soir. La position géorgienne devient rapidement intenable. Leurs forces, environ 12 000 hommes, doivent désormais faire face à presque autant de soldats russes et ossètes tout en subissant de violentes attaques aériennes sur leurs arrières depuis deux jours. Après de violents combats dans le sud de la ville, le repli géorgien vers Gori se transforme vite en déroute avec abandon des armes et des munitions. Une centaine de blindés sera ainsi capturée intacte par les Russes qui ont également détruit une soixantaine de chars géorgiens[14]. Résultats de l'enquête indépendante sur le conflitUne commission d’enquête indépendante et internationale, missionnée par l’Union européenne, sur les causes du conflit d’ a rendu son rapport final le [15]. Cette commission, dirigée par la diplomate suisse Heidi Tagliavini et composée d’une trentaine d’experts (diplomates, militaires, historiens et juristes), a jugé que Tbilissi avait déclenché le conflit, mais que Moscou avait répliqué de façon excessive[16]. Galerie de photos
Notes et références
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