Le , les djihadistes de l'État islamique en Afrique de l'Ouest attaquent la ville et la base militaire de Gudumbali, près de Guzamala[3],[4]. Les combats débutent dans la soirée, à 19h50, heure locale, et s'achèvent le lendemain dans la matinée[3]. Les soldats nigérians battent en retraite et la ville, ainsi que la base militaire, tombent entièrement aux mains des djihadistes[3],[5]. Les soldats et les civils s'enfuient vers Damasak ou Gajiram[3].
Les djihadistes pillent la base militaire et incendient quelques bâtiments, avant de se replier[3],[4]. Les forces gouvernementales reprennent Gudumbali le 9 septembre, sans rencontrer de résistance[4],[5].
Cette attaque intervient à un moment où les autorités nigérianes encourageaient les réfugiés de Maiduguri à regagner Guzamala, en affirmant que les insurgés de Boko Haram étaient défaits et la sécurité rétablie dans la région[3].
Revendication
L'État islamique en Afrique de l'Ouest publie une vidéo le 15 janvier 2019 sur l'attaque de Gudumbali et celle de Jilli[1]. Plus de 50 à 100 combattants rassemblés avant l'attaque y apparaissent, vêtus d'uniformes militaires et armés de fusils Type 56et de Zastava 21 S[1].
Les pertes
Le 9 septembre, le porte-parole de l'armée nigériane, le général Texas Chukwu, déclare que le raid de Boko Haram à Gudumbali n'a fait aucune victime[4]. Cependant l'AFP rapporte qu'au moins huit civils ont été tués d'après les déclarations d'un membre d'une milice locale[3]. L'agence Reuters affirme également que 32 soldats ont été tués à Gudumbali, d'après les déclarations de sources militaires et de sécurité[2].