Le général Azubuike Ihejirika, chef d'état-major des forces armées nigérianes, déclare « Il y a eu un accrochage d'envergure avec Boko Haram à Damaturu. Nous avons envahi leur repaire et leur site de munitions ». Selon lui, 59 membres de Boko Haram ont été tués ainsi que trois militaires[1],[2].
Des responsables hospitaliers de Damaturu déclare de leur côté à l'agence Reuters que « 50 corps ont été déposés à la morgue par les agents militaires et policiers », parmi ces corps se trouvent sept policiers, deux soldats et 41 civils[1].
Selon plusieurs sources de l'AFP, le bilan serait d'une centaine de morts à Damaturu[2]. Par ailleurs, 15 policiers sont tués à Maiduguri[1] et d'autres combats ont lieu à Potiskum[2].
Les attaques sont revendiquées par Abul Qaqa, porte-parole de Boko Haram qui déclare à l'AFP : « Nous avons mené ces attaques pour venger la mort de nos frères tués par les forces de sécurité en 2009 »[2].