Base aérienne 101 Toulouse-Francazal
La base aérienne 101 Toulouse-Francazal « Général Lionel de Marmier » est une ancienne base de l'Armée de l'air française (1934-2009) située en Haute-Garonne à une dizaine de kilomètres du centre de la ville de Toulouse basée sur aéroport de Toulouse-Francazal. Historique1934-2009 : création, développement et dissolution de la BA 101La BA 101 est officiellement créée en 1934, à l'occasion de la création de l'armée de l'air. Du au , le groupe II/51 y reste en stationnement avec interdiction de vols. En , l'Escadron Aérien de Recherches et de Sauvetages N°99 (EARS 99 ou SAR : Section Aérienne de Recherche) s'y installe dans le cadre du rapatriement des unités aériennes dû à la fin de la guerre d'Algérie, jusqu'à sa dissolution en 1969[1]. Le est organisé un meeting aérien ouvert au public toulousain dans le cadre d'une journée portes ouvertes. En 1989, l'affaire des paras de Francazal implique quatre parachutistes déserteurs, reconnus coupables en 1991 d'homicides volontaires, viols, actes de barbarie et tortures. Quatre unités sont stationnées en 2008[2] :
Dans le cadre de la réforme de la carte militaire annoncée en , la BA 101 est dissoute le [3] pour devenir jusqu'à fin le Détachement air 101[4]. Depuis 2009 : nouveaux projetsLe , l'aérodrome est ouvert à la circulation aérienne publique. En 2017, l'aboutissement d'un long projet mené par l'armée de Terre est annoncé : la création d'un « Pôle national des opérations aéroportées »[5]. Ce pôle doit voir le jour à la base de Toulouse-Francazal avec la construction de cinq bâtiments visant à préparer les départs en urgence des parachutistes jusqu'à 6 000 km au-delà de cette base[6]. Le site est sélectionné car faisant partie d'une région où un contingent très important de paras réside (8 500 pros + 1 500 réservistes). Eiffage est sélectionné pour réaliser ce projet d'un montant global de 10 millions d'euros[7]. Le , la société américaine Hyperloop annonce la création sur le site d'un centre de recherche pour son train ultra-rapide[8]. Les autorités locales facilitent l'implantation de l'entreprise afin de recycler le site de la base militaire mais trois ans plus tard, le projet bat de l'aile, Hyperloop ne donnant plus de nouvelles[9]. En 2022, des interrogations commencent à naitre au sujet de la viabilité du projet d'Hyperloop, faute d'avancées concrètes[10]. En 2023, le bail accordé par la métropole toulousaine à Hyperloop est résilié, ce qui met fin à la promesse faite par Hyperloop TT d'investir 40 millions d'euros[11]. Au total, la métropole toulousaine a perdu plus de 5,5 millions d'euros dans ce projet qui n'a jamais vu le jour[12]. Références
AnnexesBibliographie
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