La pluviométrie en Tunisie étant caractérisée par une grande variabilité spatio-temporelle, la construction des ouvrages hydrauliques, et surtout des grands barrages présentant ainsi des retenues importantes pour les eaux pluviales, a permis une meilleure gestion des ressources hydrauliques. Les barrages tunisiens sont aujourd'hui gérés par la direction générale des barrages et des grands travaux hydrauliques qui dépend du ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Liste
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Selon le Rapport national du secteur de l'eau de 2022, l'infrastructure de mobilisation des eaux de surface en Tunisie compte les infrastructures suivantes[2] :
37 grands barrages dont 36 exploités avec une capacité de retenue totale de 2 313 Mm3[2] ;
236 barrages collinaires ayant au total une capacité d'environ 294 Mm3[2] ;
925 lacs collinaires, ayant au total une capacité initiale d'environ 96 Mm3 mais réduite à presque 48 Mm3 sous l'effet des sédiments[2].
↑Mohamed Jamel Rouis, Barrage de Sidi Boubecker sur l'Oued El Kebir (Tunisie nord orientale) : étude structurale et hydrogéologique du site, étude sédimentologique et géotechnique des alluvions déposées, Grenoble, Université Joseph-Fourier, (lire en ligne).
Pierre-Robert Baduel, « Politique tunisienne de développement hydro-agricole (1881-1983) », Travaux de la Maison de l'Orient, no 14, , p. 147-174 (lire en ligne, consulté le ).