Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire
Les Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire ou Filles du Calvaire sont un ordre monastique féminin de droit pontifical faisant partie de la congrégation de Subiaco. Leur nom vient du Calvaire, lieu où Jésus a été crucifié. HistoriqueVeuve en 1596, Antoinette d'Orléans-Longueville (1572-1618) décide d'embrasser la vie religieuse au monastère des Feuillantines de Toulouse où elle prend le nom d'Antoinette de sainte Scholastique ; mais par un bref du , le pape Paul V la nomme coadjutrice avec droit de succession, d'Éléonore de Bourbon, abbesse de Fontevraud[1]. Antoinette s'installe à l'abbaye Notre-Dame de Fontevraud Maison-mère de l’ ordre de Fontevraud mais ne souhaitant pas y rester, elle demande au pape d'être démise de ses fonctions. Le , le pape l'autorise à quitter l'abbaye, mais seulement après la mort d'Éléonore (survenue en 1611), permettant à Antoinette de rentrer au monastère de Lencloître, toujours de l'ordre de Fontevrault[2]. Après avoir rencontré le capucin Joseph de Paris (1577-1638), Antoinette pense à fonder un ordre bénédictin de stricte observance ; le , avec le consentement de Paul V, elle quitte Lencloître et s'installe avec vingt-quatre autres religieuses dans un nouveau monastère à Poitiers, qui devient la maison-mère d'une nouvelle congrégation bénédictine dédiée à Notre-Dame du Calvaire[3]. L'ordre est canoniquement érigé le par le pape Grégoire XV[4] et confirmé par le pape Urbain VIII en 1637[5]. La congrégation est supprimée à la Révolution et une moniale, Rosalie Céleste de La Sorinière est guillotinée à Angers le [6]. Au début du XIXe siècle, les Bénédictines se regroupent dans des maisons souvent peu adaptées à la vie religieuse puis relevèrent 7 monastères : Orléans (1806), Landerneau (1813), Vendôme (1815), Paris (1817), Angers (1821), Poitiers (1824) et Machecoul (1828)[7]. En 1896, les Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire fondent un monastère à Jérusalem[8]. En 1987, l'ordre est associé à la congrégation de Subiaco et de nouvelles constitutions religieuses sont approuvées par le Saint-Siège en 2015[9]. FondationsLes fondations de monastères calvairiens se sont succédé au XVIIe siècle :
Activités et diffusionChaque monastère est autonome et gouverné par une prieure, elles sont représentés par une présidente générale dont la fonction est de maintenir des liens entre elles. Elles observent la clôture religieuse avec une vie contemplative selon la règle de saint Benoît et prient spécialement pour l’unité des chrétiens. En 2015, l'ordre compte 42 moniales et 4 monastères.
Hommages
Source
Notes et références
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