Autrey se situe dans la vallée de la Mortagne, 10 km en amont de Rambervillers. Le col de Mon Repos se situe pourtant sur le territoire de la commune, mais en sa pointe orientale et ne constitue donc pas un axe de circulation usité par sa population.
La commune se compose de 32,25 hectares de territoires artificialisés (1,85 %), 436,85 hectares de territoires agricoles (25,09 %), et 1 204,50 hectares de forêts et milieux semi-naturels (25,71 %)
67,59 ha hectares e surfaces en eau (3,88 %)[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 983 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes à 12 km à vol d'oiseau[10], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,5 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mortagne, le ruisseau de St-Florent, le ruisseau Ancienne Mortagne et le ruisseau de la Colline des Mossous[15],[Carte 1].
Au , Autrey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rambervillers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[18]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté de communes de la Région de Rambervillers.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (69,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), prairies (7,8 %), terres arables (5,6 %), eaux continentales[Note 3] (3,9 %), zones urbanisées (1,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Atreium[22]- Alteriacum, Alteriacum au XIIe siècle, dépendance d'abbaye[23].
Histoire
À la fin de l'année 1149, le cardinal Étienne de Bar, évêque de Metz fonde l'abbaye d'Autrey dans laquelle s’installe une communauté de chanoines réguliers[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2021, la commune comptait 277 habitants[Note 4], en évolution de −6,1 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Michel Hérold et Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Paris, CNRS Éditions, , 328 p. (ISBN2-271-05154-1)
Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, pp. 121 à 123 Autrey, ancienne abbaye Notre-Dame ; Autrey : Vitraux déplacés p.131
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN2-87692-093-X), p. 107 à 109.