Les autoportraits de Gustave Courbet sont une des parties les plus significatives de l'œuvre de l'artiste ornanais. Dans le cours de sa carrière artistique, Gustave Courbet s'est représenté souvent en se mettant en scène, particulièrement dans ses œuvres de jeunesse d'inspiration romantique (le Sculpteur, l'Homme blessé...). Le point culminant de cette production d'autoportraits est L'Atelier du peintre où l'artiste se représente au centre d'une vaste composition allégorique, entouré de personnages et de proches.
Les premiers autoportraits
Autoportrait de Gustave Courbet à l'âge de quatorze ans — fragment de tête barbue (vers 1833), musée Carnavalet.
Portrait de Courbet par lui-même (1840), localisation inconnue (F 10 - 1977).
Petit Autoportrait au chien noir (1842), musée de Pontarlier.
La Truite, 1873, musée d'Orsay, qui peut être considérée comme une représentation du peintre lui-même en proie à ses difficultés du moment[1],[2]
Notes et références
↑« La Truite », sur musee-orsay.fr (consulté le ) : « On peut sans doute voir dans l'image de ce poisson piégé, vaincu mais encore vivant, une représentation du peintre lui-même, toujours en proie à ses justiciers. Brisé par les épreuves qu'il vient traverser »
↑Michèle Haddad, Gustave Courbet: peinture et histoire 2007 p. 19
Bibliographie
Marie Thérèse Lemoyne de Forges, Autoportraits de Courbet (Catalogue d'exposition), Paris, Éditions des Musées nationaux, (OCLC872215895).
Laurence Des Cars (conservateur au musée d'Orsay), Dominique de Font-Réauls (conservateur au musée d'Orsay), Gary Tinterow (directeur du département d'art moderne et contemporain du Metropolitan Museum of Art) et Michel Hilaire (directeur du musée Fabre), Gustave Courbet : Exposition Paris, New York, Montpellier 2007-2008, Paris, Réunion des musées nationaux, , 477 p. (ISBN978-2-7118-5297-0).
Jorge Coli, L'Atelier de Courbet, Paris, Hazan, , 143 p. (ISBN978-2-7541-0160-8), « L'atelier, c'est moi », p. 20-35.
Stéphane Guégan, Laurence Madeline et Thomas Schlesser, L'Autoportrait dans l'histoire de l'art, Issy-les-Moulineaux, Beaux Arts éditions, , 255 p. (ISBN978-2-84278-689-2), « Gustave Courbet, le nombril du monde », p. 102-113.
Ségolène Le Men, « Les « incipit » de Courbet et l’autoportrait », dans Fabrice Flahutez, Itzhak Goldberg, Panayota Volti, Visage et portrait, visage ou portrait, Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest, (ISBN2821826796, DOI10.4000/books.pupo.936, lire en ligne), p. 157-174.