Auguste Le Coënt
Auguste Le Coënt, né le à Saint-Nicolas-du-Pélem et mort le à Rostrenen, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est député, puis sénateur des Côtes-du-Nord, maire de Saint-Nicolas-du-Pélem et conseiller général du canton de Saint-Nicolas-du-Pélem. BiographieAvant la 2e guerre mondialeNé en 1910 dans une famille d'agriculteurs, avec 11 frères et sœurs, dans le village du Ruellou, à Saint-Nicolas-du-Pelem, Auguste Le Coënt devient agriculteur après ses études. Il est alors sympathisant du Front populaire[1]. La 2e guerre mondialeMobilisé en juin 1940, il est fait prisonnier lors de la défaite, et s'échappe très rapidement avec un autre prisonnier pour rentrer à Saint-Nicolas-du-Pélem, déjà occupé par l'armée allemande. Il s'engage alors dans la Résistance à l'occupant. En 1943, il adhère au Parti communiste français, et crée un groupe de Francs Tireurs et Partisans (F.T.P.) dans le maquis de Saint-Nicolas-du-Pélem, sa ferme du Ruellou devenant un point d'ancrage des F.T.P.[1]. Les mandats politiquesÀ la libération, Auguste Le Coënt est nommé membre du Comité départemental de Libération présidé par Henri Avril, qui devient préfet des Côtes-du-Nord. Maire de Saint Nicolas du Pélem1945 - : Maire de Saint-Nicolas-du-Pélem À la libération de Saint-Nicolas-du-Pélem, la préfecture nomme une délégation provisoire remplaçant le Conseil municipal : Auguste Le Coënt préside cette délégation. Il est ensuite élu maire de Saint-Nicolas-du-Pélem aux élections d'avril 1945. Il est réélu maire sans interruption jusqu'en 1983. Il fait construire notamment une piscine municipale (réalisée par les prisonniers allemands juste après la guerre), une bibliothèque et met en place des cantines pour les élèves et les personnes âgées à faibles revenus[2]. Conseiller général du canton de Saint-Nicolas-du-Pélem- : Conseiller général du Canton de Saint-Nicolas-du-Pélem Auguste le Coënt est élu conseiller général du canton de Saint-Nicolas-du-Pélem en 1945, il y est réélu sans interruption jusqu'en 1985. Conseiller de la république / Sénateur- : Sénateur des Côtes-du-Nord Élu député en novembre 1946, il démissionne un mois plus tard — laissant son siège à Hélène Le Chevallier[3] — parce qu'il a été élu conseiller de la République (appelé sénateur après 1948) comme tête de la liste « Union républicaine et résistante ». Membre de la commission des affaires économiques, des douanes et des conventions commerciales, et de la commission de l'agriculture, il intervient notamment sur des questions agricoles et sociales[4]. En 1948, avec Antoine Vourc'h (RPF), Yves Henry (SFIO) et Pierre Trémintin (MRP), il présente une proposition de loi sur l'enseignement de la langue bretonne[5] qui sera reprise à l'Assemblée Nationale par le député Maurice Deixonne (SFIO), spécialiste des questions scolaires, réduite dans ses ambitions, pour devenir la loi Deixonne[6] du 11 janvier 1951 relative à l'enseignement des langues et dialectes locaux. L'engagement dans le Parti Communiste Français (PCF)Auguste Le Coënt adhère au PCF pendant la guerre, quand il passe chez les Francs Tireurs et Partisans et représentera Parti communiste français (PCF) dans toutes les élections auxquelles il participera. L'action agricoleAuguste Le Coënt est nommé au Comité départemental de Libération comme représentant du monde agricole, et restera agriculteur toute sa vie. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
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