Antoine Vourc'h
Antoine Vourc'h, né le et mort le , est un homme politique français et ancien résistant[1]. BiographieLangue bretonneLe docteur Antoine Vourc'h est un "Breton bretonnant", et son attachement à la langue bretonne se révèlera une constante chez lui. Dès 1904, âgé de 19 ans, "Antoine Vourc'h, de Guipavas, élève de philosophie au collège de Lesneven"[2] se voit décerner un prix de prose en breton lors du concours "Jabadao", organisé par l'association des étudiants bretonnants de Paris, sous le patronage de Joseph Loth, président d'honneur du jury. Antoine Vourc'h remporte 50 francs et la publication complète de son œuvre "mignouneach diou galonik"[3] dans la revue Bretouned Paris (Bretons de Paris). Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la création de l'association, au nom en breton, Sao Breiz et à l'édition de sa revue Sao Breiz evit ar vro Gallek (Debout Bretagne pour le pays de France) et s'exprime en breton sur les ondes de la BBC[4], en 1944. Plus tard, en 1950, alors sénateur du Finistère, le docteur Antoine Vourc'h se fait le promoteur de l'enseignement des langues de France, et particulièrement de la langue bretonne, dont il est locuteur[5]. Il participera activement à l'adoption de la loi Deixonne, la première loi française autorisant l'enseignement des langues régionales de France[6]. Durant les débats médiatiques et parlementaires accompagnant l'étude de la proposition de loi, Antoine Vourc'h dénonça le lien suggéré entre séparatisme et langue régionale, et rappela le rôle des Bretons au sein des mouvements de résistance durant la Seconde Guerre mondiale[5]. ArchéologieLe docteur Vourc'h décrit les tombelles (tombe formée par une éminence de terre, un petit tumulus) et enceintes qu'il trouva en 1935 sur les pentes sud-ouest du Ménez Hom à l'est du bourg d'Argol, sur le versant nord de la chaîne dite des Trois Canards : plusieurs centaines de tombelles, certaines isolées, dissimulées dans les bruyères et les landes, la plupart regroupées en six îlots, et des enceintes « situées sur le territoire de la commune de Trégarvan, dans l'angle ouest formé par la jonction des trois communes de Trégarvan, Argol et Saint-Nic. (...) Elles sont de forme rectangulaire ». Sur le versant sud de la même chaîne des Trois Canards, il vit 8 dolmens ou menhirs, « sans compter ceux qui, indiqués par Flagelle, ont disparu depuis » [7]. Détail des fonctions et des mandats
Décorations
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
|