AttrapaïreUn attrapaïre est un homme, généralement jeune, qui attrape les taureaux de Camargue lors de leur passage au cours des abrivado et des bandido. Historique« Les archives locales, aussi loin qu'elles peuvent remonter dans la France méridionale, enregistrent l'existence de jeux du taureau. (...) La forme la plus populaire prise par ces jeux semble être la course AU taureau[note 1], en Provence ou à la vache, dans les Landes[1]. » À partir de XVIe siècle, époque où sont apparues les premières courses de taureaux en Camargue, les jeux taurins n'étaient pas codifiés, il n'y avait ni bandido, ni abrivado. En revanche la course au taureau se pratiquait sur le chemin des abattoirs, où des jeunes gens donnaient la pièce aux valets des bouchers pour qu'ils arrêtent le troupeau et les laissent jouer avec les bêtes[1]. Parfois, il s'agissait aussi d'assurer la survie et le repas des populations. Lorsqu'ils avaient réussi à attraper une bête, ils la tuaient et partageaient la viande équitablement[2], notamment à partir du XVIIe siècle, où les famines se succédaient, la plus importante étant celle de 1661-1662 qui marquait le début de règne de Louis XIV[3]. Les attrappeurs sont devenus par la suite des attrapaïres[note 2], plus ludiques[Quoi ?] et amateurs de sensations fortes. Époque contemporaine
Ces manifestations se déroulent sur presque toute l'année, pendant environ neuf ou dix mois. Elles commencent avec la fête de la Sainte Agnès à Saint-Aunès[4] et la fête votive de Lunel-Viel[5] et elles se terminent avec la fête d'Aigues-Mortes[6]. On voit aussi apparaitre, lors des fêtes de villages, ce que l'on appelle des « bandes » de jeunes gens habillés de manière identique, mais qui ne sont pas originaires du village où se déroule la fête. Ces groupes sont itinérants et vont d'un village à un autre pour assister aux abrivades et bandides afin de se mesurer à des animaux dangereux[7] et prouver ainsi leur courage sachant qu'ils prennent des risques[8]. À moto, en voiture, à vélo ou même à pied pour certains, ils se rendent d'un hameau à un autre, et ne s'en tiennent pas à la fête annuelle du village où ils résident. Ces nouveaux attrapaïres affrontent des taureaux toute l'année en se déplaçant toutes les fins de semaine. Notes et référencesNotes
RéférencesBibliographie
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