Réunification de la Corée, développer les échanges entre la France et la Corée du Nord, normaliser les relations diplomatiques entre France et la Corée du Nord et informer sur la Corée du Nord
L’Association d'amitié franco-coréenne (AAFC, anciennement Paris-Pyongyang) est une association loi de 1901 créée en 1969, pour stimuler les échanges entre la France et la Corée du Nord. Cette association joue le rôle de diplomatie non officielle entre la France et la Corée du Nord. Elle compte 300 membres.
L'association permet une « diplomatie parallèle » en jouant le rôle d'intermédiaire entre les diplomates français et coréens[1].
En 2004, l'association est interdite de participer à la Fête de l'Humanité par les organisateurs, ceux-ci craignant d'être associés à la Corée du Nord[6].
À la suite du défilé d'une unité de la FTA lors du 14 juillet 2018 à Paris, l'AAFC compare leur drapeau aux symboles nazis et critique l'influence japonaise sur l'armée française[7].
Dans les années 1960 et 1970, la Corée du Nord a bénéficié d'une meilleure image en Occident que d'autres démocraties populaires, ses succès économiques, la politique d'indépendance du président Kim Il-sung vis-à-vis de l'URSS – la Corée du Nord n'ayant pas abrité de troupes soviétiques après 1948 et n'a pas adhéré au COMECON – ont participé à cette image.
Dans la bibliographie de « La Dynastie Rouge », Pascal Dayez-Burgeon classe l'AAFC comme un « site de propagande » et le décrit comme suit : « site francophone qui paraît très favorable à Pyongyang, même si ses auteurs s’en défendent. »[10].
StreetPress le qualifie de « petit lobby pro nord-coréen »[11].
Slate.fr précise que « Les membres de l’association font parfois preuve d’une certaine complaisance vis-à-vis du régime autoritaire de Pyongyang »[1].
Libération décrit l'association comme étant un « vecteur prioritaire de la propagande nord-coréenne »[12].
Les Échos la décrit comme « un mouvement favorable au régime de Kim Jong-un »[4].
Le Parisien révèle qu'elle est « qualifiée d'officine par la justice »[13]. La qualification d'« officine » relèverait de la DGSI qui aurait transmis se terme aux médias nationaux.
Organisation
Dénomination
De sa création en 1969 à 1989, l'association se nommait « Paris-Pyongyang »[14] (parfois orthographié « Paris- Pyong Yang)»). En 1989, elle se renomme en « association d'amitié franco-coréenne » pour s'adresser à la Corée du Nord et du Sud[15].
L'association veut renforcer les échanges entre les Français et les Coréens[16]. Elle promeut l'établissement de relations diplomatiques officielles entre la France et la Corée du Nord[16] et soutient l'idée d'une réunification entre la Corée du Sud et la Corée du Nord[16]. L'association milite aussi pour la signature d'un traité de paix pour remplacer l'accord d'armistice de 1953[18].
Actions
L'association soutient les organisations humanitaires qui fournissent une aide en Corée du Nord, notamment avec le Secours populaire français[14], ou à la suite d'inondations[19],[20]
À partir de mars 1972 l'association lance un bulletin, pour informer sur la situation de la Corée et pour communiquer sur ses actions propres[37]. Initialement le bulletin se nomme « Paris-Pyongyang », en 1983 le bulletin prend un rythme de parution trimestrielle et prend le nom de « Paris/Pyongyang - Bulletin trimestriel de l'Association d'amitié franco-coréenne » en 1989 il devient « Bulletin de l'Association d'amitié franco-coréenne »[37].
↑ abcde et fFlorent Charles, « La question coréenne et le problème de la réunification », HAL thèses en ligne, Université Nice Sophia Antipolis, , p. 75 à 81 (lire en ligne, consulté le )
↑AAFC, « Objectifs de l'AAFC » , sur Association d'amitié franco-coréenne (consulté le )