La puissance de la famille augmentant, les comtes de Savoie prétendirent descendre de la maison de Saxe et inclurent dans leurs armes le quartier suivant : parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées composé des armes de Westphalie, Saxe et Angrie.
Le duc Emmanuel-Philibert (1528 † 1580) écartèle ces armes de Saxe avec le Chablais et Aoste, en mettant la Savoie sur le tout : écartelé, en 1 et 4 parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en 2 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout, en 3 de sable au lion d'argent ; sur le tout de gueules à la croix d'argent[1].
Le duc Victor-Amédée Ier (1587 † 1637) reçoit en 1630 Montferrat. Tl en profite pour ajouter à ses armes d'autres prétentions : le royaume de Chypre-Jérusalem, le comté de Genève : écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier parti en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout et en 2 de sable au lion d'argent, en IV grand-quartier parti en 1 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur au 2 d'argent au chef de gueules ; sur le tout de gueules à la croix d'argent[1].
En 1720, le duc de Savoie Victor-Amédée II reçoit le royaume de Sardaigne : écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier parti en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout et en 2 de sable au lion d'argent, en IV grand-quartier parti en 1 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur au 2 d'argent au chef de gueules ; sur le tout d'argent, à la croix de gueules, cantonnée de quatre têtes de maures de sable, tortillées d'argent ; sur le tout du tout de gueules à la croix d'argent[2].
En 1815, le roi Victor-Emmanuel Ier reçoit Gênes. Il en profite pour simplifier ses armes : écartelé, en 1 d'argent, à la croix de gueules, cantonnée de quatre têtes de maures de sable, tortillées d'argent, en 2 grand quartier parti en 1 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout et en 2 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 3 grand quartier d'argent à la croix de gueules et en 4 grand quartier de gueules à la croix d'argent brisé d'un lambel d'azur, sur le tout d'or à l'aigle de sable, sur le tout du tout de gueules à la croix d'argent[2].
En 1831, Charles-Albert de Savoie Carignan hérite de la Sardaigne. Il reprend les armes de 1720 en ajoutant plusieurs quartiers (Gênes, Nice, Piémont et Saluces) : écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier contre-écartelé en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout, en 2 d'argent à la croix de gueules, en 3 de sable au lion d'argent et en 4 d'argent à l'aigle couronnée de gueules au vol abaissé, empiétant une montagne de trois coupeaux de sable issant d'une mer d'azur mouvant de la pointe et ondée d'argent, en IV grand-quartier contre-écartelé en 1 de gueules à la croix d'argent brisé d'un lambel d'azur, en 2 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur en 3 d'argent au chef de gueules et en 4 d'argent au chef d'azur ; sur le tout d'or à l'aigle de sable ; sur le tout du tout de gueules à la croix d'argent ; sur le tout en chef d'argent, à la croix de gueules, cantonnée de quatre têtes de maures de sable, tortillées d'argent[2].
de Savoie, à la croix d'argent, à la cotice d'argent brochant sur le tout. Le dessin des armes conduit plutôt au blasonnement suivant : de Savoie, à la croix d'argent, au lambel d'azur à trois pendants posé en chef.
écartelé, en 1 et 4 parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en 2 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout, en 3 de sable au lion d'argent ; sur le tout de gueules à la croix d'argent, brisé d'une bordure endentée d'argent[9].
Henri II de Savoie-Nemours (1625 † 1659), fils cadet d'Henri Ier, suit l'évolution héraldique de la branche aînée, en remplaçant l'écu central de Savoie par un parti entre Savoie et Longueville (son épouse était une Orléans-Longueville) : écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier parti en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout et en 2 de sable au lion d'argent, en IV grand-quartier parti en 1 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur au 2 d'argent au chef de gueules ; sur le tout parti de gueules à la croix d'argent et d'azur aux trois fleurs de lys d'or brisé d'un lambel à trois pendants d'argent et en cœur d'un bâton de même raccourci et péri en barre[10].
Deux écus accolés : celui des cupé : en chef parti en 1 écartelé en 1 et 4, de gueules au château d'or ouvert et ajouré d'azur et en 2 et 3 d'argent au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'or enté en pointe d'argent à une pomme grenade de gueules, tigée et feuilleté de sinople; 2 parti en 1 d'or à quatre pals de gueules et en 2 écartelé en sautoir d'or aux quatre pals de gueules et d'argent à l'aigle de sable;II, tigée et feuilleté de sinople et en pointe écartelé en 1 de gueules à la fasce d'argent; 2, d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bande componée d'argent et de gueules, en 3 bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules 4, de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules; enté en pointe parti d'or au lion de sable armé, couronné et lampassé de gueules et d'argent à l'aigle éployé de gueules, membré et becqué d'or;sur le tout d'azur aux trois fleurs de lys d'or à la bourdure de gueules et celui de Savoie, écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier parti en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout et en 2 de sable au lion d'argent, en IV grand-quartier parti en 1 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur au 2 d'argent au chef de gueules ; sur le tout d'argent, à la croix de gueules, cantonnée de quatre têtes de maures de sable, tortillées d'argent ; sur le tout du tout de gueules à la croix d'argent.[réf. nécessaire]
Thomas de Savoie, prince de Carignan : écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier parti en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout et en 2 de sable au lion d'argent, en IV grand-quartier parti en 1 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur au 2 d'argent au chef de gueules ; sur le tout de gueules à la croix d'argent à la bordure endentée d'argent[11].
Son fils remplace l'écu central par un parti de Savoie et de Bourbon-Conti (la famille de sa mère) : écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier parti en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout et en 2 de sable au lion d'argent, en IV grand-quartier parti en 1 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur au 2 d'argent au chef de gueules ; sur le tout parti de gueules à la croix d'argent et d'azur aux trois fleurs de lys d'or brisé d'un baton de gueules préri en bande et d'une bordure de même[12].
parti de écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier parti en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout et en 2 de sable au lion d'argent, en IV grand-quartier parti en 1 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur au 2 d'argent au chef de gueules ; sur le tout de gueules à la croix d'argent à la bordure endentée d'argent, et du coupé en chef parti en 1 écartelé en 1 et 4, de gueules au château d'or ouvert et ajouré d'azur et en 2 et 3 d'argent au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'or, en 2 parti en 1 d'or à quatre pals de gueules et en 2 écartelé en sautoir d'or aux quatre pals de gueules et d'argent à l'aigle de sable, accompagné en pointe d'argent à une pomme grenade de gueules, tigée et feuilleté de sinople, sur le tout d'argent aux cinq écus d'azur disposés en croix, chaque écu chargé de douze besants d'argent et en pointe écartelé en 1 de gueules à la fasce d'argent, en 2 d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bande componée d'argent et de gueules, en 3 bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules et en 4 de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules, sur le tout parti d'or au lion de sable armé, couronné et lampassé de gueules et d'argent à l'aigle éployé de gueules, membré et becqué d'or[13],[14].
Ducs d'Aoste : de gueules à la croix d'argent à la bordure componée d'or et d'azur[17].
Amédée Ier, roi d'Espagne : écartelé en 1 de gueules au château d'or ouvert et ajouré d'azur, en 2 d'argent au lion de pourpre armé, lampassé et couronné d'or, en 3 d'or à quatre pals de gueules et en 4 de gueules aux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel, accompagné en pointe d'argent à une pomme grenade de gueules, tigée et feuilleté de sinople ; sur le tout de gueules à la croix d'argent et à la bordure componée d'or et d'azur[18].
De Savoie brisé d'un filet de sable en barre[21] ou plus simplement les couleurs des Savoie De gueules à la croix d'argent. L'Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie donne quant à lui de gueules à la croix d'argent chargée de cinq croisettes d'azur[21],[7].
Samuel Guichenon indique de Savoie au bâton d'azur brochant sur le tout qui est de Savoie-Achaïe[7], en précisant qu'il chargeait parfois la croix de cinq croisettes, mais ces successeurs par permission du duc Louis prennent les armes des princes d'Achaïes de Savoie au bâton d'azur brochant sur le tout[21]
Samuel Guichenon indique également de gueules à la croix d'argent, chargée de cinq croisettes d'azur, à la cotice du champ[5]
Écartelé: aux 1 et 4, de gueules, à la croix d'argent (Savoie); aux 2 et 3, contre-écartelé, a) et d) de gueules, à l'aigle bicéphale éployée d'or, b) et c) de gueules, au chef d'or (Lascaris) ; au bâton d'azur péri en bande brochant sur les quatre quartiers.[22]
écartelé : au 1) et au 4) de gueules à la croix d'argent, à la traverse de sable brochant sur le tout, au 2) et au 3) contre-écartelé : au 2-1), au 2-4) de gueules au chef d'or, au 3-2 ) et au 3-3) d'or à l'aigle bicéphale de sable
Écartelé: aux 1 et 4, de gueules, à la croix d'argent (Savoie); aux 2 et 3, contre-écartelé, a) et d) de gueules, à l'aigle bicéphale éployée d'or, b) et c) de gueules, au chef d'or (Lascaris).[23] ou selon GuichenonDe gueules à la croix d'argent avec pour brisure « une moucheture d'hermine posée [...], sur la branche supérieur de la croix d'argent »[24],[25]
↑ a et bSamuel Guichenon, Histoire de Bresse et de Bugey. Contenant ce qui s'y est passe' de memorable sous les Romains, roys de Bourgongne & d'Arles, empereurs, sires de Baugé, comtes & ducs de Sauoye, & roys tres chrestiens, iusques à l'eschange du marquisat de Saluces. Auec les fondations des abbayes, prieure's, chartreuses & eglises collegiales, origines des villes, chasteaux, seigneuries, & principaux fiefs & genealogies de toutes les familles nobles, volume 3, 1650, p. (lire en ligne).
↑Fréd. Th. Dubois, « Monument héraldiques de la domination savoyarde sur le Pays de Vaud », Archives héraldiques suisses, vol. 54-56, , p. 65-66 (lire en ligne).
↑Fréd. Th. Dubois, « Monument héraldiques de la domination savoyarde sur le Pays de Vaud », Archives héraldiques suisses, vol. 54-56, , p. 5 (lire en ligne).
↑ ab et cSamuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 251 (Livre III).
↑Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 246-248 (Tome troisième).
↑Henri de Panisse-Passis, Les comtes de Tende de la maison de Savoie, Librairie Firmin-Didot et Cie, , 386 p. (lire en ligne), p. 176.
Voir aussi
Bibliographie
Jiri Louda et Michael Maclagan, Les Dynasties d'Europe, Bordas, (réimpr. 1993), 308 p. (ISBN2-04-027013-2)