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Nicolas Pétrineau des Noulis annonce en 1689 un projet sur une histoire de l'Anjou. Il rassemble les gravures des armoiries faites en 1644 pour Claude Ménard, et identifier les chevaliers de l'ordre à partir de leurs armoiries[1].
Avant le XXIe siècle, certaines sources sur l'ordre du Croissant étaient déjà connues: Christian de Mérindol indique que certaines avaient été négligées et davantage n'avaient pas été assez confrontées entre elles, enfin d'autres étaient inédites. La collation n'a jamais été faite auparavant[2].
Dès l'institution du Croissant, le roi René Ier d'Anjou. accompagna ces armes de l'insigne de l'ordre[3] qu'il fit peindre et sculpter sur un grand nombre de monuments et d'objets d'art, graver sur ses sceaux et broder sur ses tapisseries et ses costumes d'apparat[3].
« Ung radieux et merveilleux croissant, Garny d'or fin et esmaillure blanche, Duquel y eust enescripture franche, Los en croissant en gravé et compris. Telle devise avoit ce seigneur pris. Non sans raison, car son loz fesoit croistre Sur tous vivants qui eust en loz et estre. (Octavien de Saint-Gelais, Le Séjour de l'Honneur.) »
La tête de Maurice d'Agaune fut dès le Haut Moyen Âge un symbole héraldique, d’abord dans les Alpes et puis repris bien au-delà. On peut la retrouver dans plusieurs des cimiers associés aux armoiries des chevaliers de l'Ordre.
Blason de l'Ordre
Blason
Ordre, blasonnement et devise, Armoirie
Ordre du Croissant
Fascé d'or et d'azur, en pointes, chacune de quatre pièces.[4]. Devise : « LOZ EN CROISSANT ». Le vieux français loz, en style de rébus, voulait dire loz en croissant, c’est-à-dire qu' « en avançant en vertus, on mérite des louanges ».
Différences entre dessin et blasonnement.
L'ouvrage d'André Favyn, Le Théâtre D'Honneur Et De Chevalerie ou L'Histoire Des Ordres, publié en 1620[4], permet de retrouver l'ordre des armes dans la chapelle de l'Ordre à Angers, qui subsitait au XVIIe siècle.
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D'or, au loup rampant d'azur, armé, lampassé et vilené de gueules. Cimier[5] : tête de loup azur, lampassé de gueules. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à deux cordons du blason de ses armes : azur et or.
Emile Perrier indique que tous les généalogistes et héraldistes décrivent le blason des d'Agoult dans les termes employés d'un loup ravissant; cependant le loup est toujours représenté rampant et non ravissant, c'est-à-dire tenant sa proie dans la gueule. Il indique ne pas vouloir changer la description acceptée ; mais qu'il était nécessaire de faire remarquer qu'elle ne s'accorde pas avec la représentation des armoiries de l'ordre du Croissant[6].
Raymond d'Agoult, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or, au loup rampant d'azur, armé, lampassé et vilené de gueules. Cimier[5] : tête de loup azur, lampassé de gueules. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à deux cordons du blason de ses armes : azur et or.
Jean Amenard, chevalier de l'ordre du Croissant
Colicé d'argent et d'azur, de huit (alias dix) pièces.[7]
Saladin d'Anglure, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or, semé de grillets d'argent soutenus de croissants de gueules[7]
Simon d'Anglure, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or, semé de grillets d'argent soutenus de croissants de gueules[7]
Coupé d'un parti, de deux, ce qui fait six quartiers : au 1 fascé d'argent et de gueules, de huit pièces (HONGRIE) ; au 2 d'azur, semé de fleurs de lis d'or, au lambel de gueules à cinq pendants en chef (ANJOU-SICILE) ; au 3 d'argent, à la croix de Jérusalem d'or, à enquerre (JÉRUSALEM) ; au 4 d'azur, semé de fleurs de lis d'or, a la bordure de gueules (ANJOU ancien) ; au 5 d'azur, semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à deux bars adossés du même brochant sur le tout (BAR) : au 6 d'or, à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent (LORRAINE) ; un lambel de gueules à trois pendants en chef, brochant sur les grands quartiers.[9]
Coupé d'un, parti de deux, ce qui fait six quartiers ; au 1 de HONGRIE ; au 2 d'ANJOU-SICILE ; au 3 de JÉRUSALEM ; au 4 d'ANJOU ancien ; au 5 de BAR ; au 6'de LORRAINE ; sur le tout d'or, à quatre pals de gueules (ARAGON).[3].
D'or à un chevron d'azur chargé de cinq étoiles d'or, accompagné en pointe d'une montagne de trois coupeaux de sable, celui du milieu surmonté d'un faucon du même, la tête contournée et la patte dextre levée, à la bordure componée d'or et de sable de huit pièces.
Emile Perrier indique D'argent, au chef de gueules, chargé d'une macle d'or.[3] ; mais il était nécessaire de faire remarquer qu'il ne s'accorde pas avec la représentation des armoiries de l'ordre du Croissant qui est différente. Selon l'étude de Nicolas Pétrineau des Noulis, il est D'argent à la bande ondée d'azur[11].
B
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
D'argent, à quatre lionceaux cantonnés de gueules armés, couronnés et lampassés d'or (BEAUVAU) ; à l'étoile à huit rais d'azur en abîme (Brisure).[12]. Cimier[5] : hure de sanglier au naturel tournée à dextre, les défenses d'argent fendues mouflées, tortis et lambrequins aux émaux des armoiries : azur, argent, et gueules.
Écartelé : aux 1 et 4, d'argent, à quatre lionceaux cantonnés de gueules armés, couronnés et lampassés d'or (BEAUVAU) ; aux 2 et 3, losangé d'or et de gueules (CRAON).[13]. Support[5] : deux hommes sauvages d'or mouchetés de sable, tenant chacun une massue d'or au-dessus de leur tête. Cimier[5] : hure de sanglier au naturel tournée à dextre, les défenses d'argent fendues mouflées, tortis et lambrequins aux émaux des armoiries : or, argent, gueules. Devise : Sans départir.
Écartelé : aux 1 et 4, d'argent, à quatre lionceaux cantonnés de gueules armés, couronnés et lampassés d'or (BEAUVAU) ; aux 2 et 3, losangé d'or et de gueules (CRAON).[13]. Support[5] : deux hommes sauvages d'or mouchetés de sable, tenant chacun une massue d'or au-dessus de leur tête. Cimier[5] : hure de sanglier au naturel tournée à dextre, les défenses d'argent fendues mouflées. tortis et lambrequins aux émaux des armoiries : or, argent, gueules.
D'or, à la bande fuselée d'azur, accompagnée de six fleurs de lis d'azur, rangées en orle, trois en chefs et trois en pointes.[13]. L'écu est supporté d'un léopard lampassés de gueules, et d'un griffon[14] ; son heaume est entouré d'une cordelière à trois cordons du blason de ses armes : argent, gueule et azur. Il en sort deux cornes de buffles, l'une d'argent, l'autre de sable, entre lesquelles sont un petit léopard de gueules accroupi, montrant toute sa face, au milieu de deux hauts lambrequins en forme de deux grandes ailes d'ange du même blason[15].
D'or, à la bande fuselée d'azur, accompagnée de six fleurs de lis d'azur, rangées en orle, trois en chefs et trois en pointes.[13]. L'écu est supporté d'un léopard lampassés de gueules, et d'un griffon[14] ; son heaume est entouré d'une cordelière à trois cordons du blason de ses armes : argent, gueule et azur. Il en sort deux cornes de buffles, l'une d'argent, l'autre de sable, entre lesquelles sont un petit léopard de gueules accroupi, montrant toute sa face, au milieu de deux hauts lambrequins en forme de deux grandes ailes d'ange du même blason[15].
Etienne Bernard, dit Moreau, trésorier de l'ordre du Croissant
Écartelé d'argent et, de sable, à quatre rocs d'échiquier de l'un en l'autre ; sur le tout un écusson d'azur chargé d'une fleur de lis d'or.[16].
Louis de Bournan, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre coquilles d'azur[17].
Emile Perrier indique D'argent, à la croix pallie de sinople, cantonnée de quatre coquilles du même. Alias : D'or, à la croix pattée de gueules, cantonnée de quatre coquilles du même.[18] ; mais il était nécessaire de faire remarquer qu'elle ne s'accorde pas avec la représentation des armoiries de l'ordre du Croissant qui est différente.
Thibaut de Bournan, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre coquilles d'azur[17].
Emile Perrier indique D'argent, à la croix pallie de sinople, cantonnée de quatre coquilles du même. Alias : D'or, à la croix pattée de gueules, cantonnée de quatre coquilles du même.[18] ; mais il était nécessaire de faire remarquer qu'elle ne s'accorde pas avec la représentation des armoiries de l'ordre du Croissant qui est différente.
Jean Breslay, chancelier de l'ordre du Croissant
D'argent au lion rampant de gueules portant dans sa patte dextre un croissant moulant d'azur.[19].
D'azur à l'écusson d'argent vidé, mis en cœur, après lequel suit une bordure ou orle d'or entouré de huit croisettes de même..[20]. Cimier : Le bourrelet rempli de sept bandes d'étoffes, trois noires et quatre blanches[20].
C
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Charles de Castillon, chancelier et chevalier de l'ordre du Croissant
Brandelis de Champagne, chevalier de l'ordre du Croissant
De sable fretté d'argent de six pièces au chef de même chargé d'un lion issant de gueules armé, lampassé et couronné d'azur.[22]. Supports : deux lions lampassés de gueules. Le heaume d'argent avec toque et lambrequin des couleurs de l'écu. Cimier: tête de Maurice d'Agaune couronnée d'or tortillée d'argent sur les deux bouts voltigeant dans un vol banneret et aux armes. Devise : Sta ferme.[23].
Pierre Ier de Champagne, chevalier de l'ordre du Croissant
De sable fretté d'argent de six pièces au chef de même chargé d'un lion issant de gueules armé, lampassé et couronné d'azur.[22]. Supports : deux lions lampassés de gueules. Le heaume d'argent avec toque et lambrequin des couleurs de l'écu. Cimier: tête de Maurice d'Agaune couronnée d'or tortillée d'argent sur les deux bouts voltigeant dans un vol banneret et aux armes. Devise : Sta ferme.[23].
Jean III de Charnières, greffier de l'ordre du Croissant
D'argent à trois merlettes de sable posées deux et une et un croissant de gueules en cœur.[24].
Fascé d'or et de gueules de six pièces[25], au coeur de la troisième pièce une roue de Sainte Catherine de dix raies d'azur.[26]. Supports : deux lions d'or lampassés gueules. Cimier : Un donjon issant de la couronne de marquis.
Emile Perrier indique Fascé d'or et de gueules de six pièces ; la, deuxième fasce chargée d'un lambel du premier.[25]. ; mais il était nécessaire de faire remarquer qu'elle ne s'accorde pas avec la représentation des armoiries de l'ordre du Croissant qui est différente.
Antoine de Clérambault, chevalier de l'ordre du Croissant
Louis de Clermont-Gallerande, chevalier de l'ordre du Croissant
D'azur, à l'orle d'or, environné de huit croisettes du même ; à l'écusson d'argent en abîme[27]. Cimier: tête de Maurice d'Agaune tortillée d'argent sur les deux bouts voltigeant entre deux cornes or et azur. Support : deux lions d'or lampassés gueules. Timbre et lambrequin aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à deux cordons du blason de ses armes : or et azur.
Gaspard Cossa, chevalier de l'ordre du Croissant
Pour André Favyn : écu d'argent à trois bandes d'azur, au chef de gueules à une chauffe d'or en pal au mitan, à la bordure engraissée d'or ou encore pour Emile Perrier : D'argent, à trois bandes de sinople ; au chef de gueules chargé d'une cuisse et jambe humaines d'or ; Vécu entouré d'une bordure engrêlée du même.[28].
Pour André Favyn : écu d'argent à trois bandes d'azur, au chef de gueules à une chauffe d'or en pal au mitan, à la bordure engraissée d'or ou encore pour Emile Perrier : D'argent, à trois bandes de sinople ; au chef de gueules chargé d'une cuisse et jambe humaines d'or ; Vécu entouré d'une bordure engrêlée du même.[28]. Cimier[5] : deux fers à cheval d'argent brisés, engagés l'un dans l'autre, entre deux cornes or et argent, accompagnées de plumes inversement argent et or. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à trois cordons du blason de ses armes : argent, sinople et or.
N. dit Croissant, héraut ou poursuivant de l'ordre du Croissant
F
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Jean de Fénestrange, chevalier de l'ordre du Croissant
D'azur, à la fasce d'argent.[29]. Cimier[5] : tête de cygne d'azur dans un vol banneret aux armes. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à deux cordons du blason de ses armes : azur et argent. Support[5] : deux lions d'or lampassés de gueules.
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Élion de Glandevès, chevalier de l'ordre du Croissant
Emile Perrier indique Fascé d'or et de gueules, de six pièces. Alias : D'or, à trois fasces de gueules.[30] ; mais il était nécessaire de faire remarquer qu'elle ne s'accorde pas avec la représentation des armoiries de l'ordre du Croissant qui est différente. Selon l'étude de Nicolas Pétrineau des Noulis, il est Fascé d'or et de gueules, de six pièces, orné d'une étoile d'azur.[31].
Pierre de Glandevès, chevalier de l'ordre du Croissant
Fascé d'or et de gueules, de six pièces. Alias : D'or, à trois fasces de gueules.[30].
H
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
André de Haraucourt, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or, à la croix pleine de gueules ; au franc-quartier d'argent, chargé d'un lion de sable, armé et lampassé de gueules, couronné d'azur.[32]. Support : deux ours[33]
Gérard III de Haraucourt, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or, à la croix de gueules ; au franc-quartier d'argent, chargé d'un lion de sable, armé et lampassé de gueules, couronné d'azur.[32].
Jean III de Harpedane, chevalier de l'ordre du Croissant
Gironné de vair et de gueules, de douze pièces.[34].
N. du Houssay, roi d'armes de l'ordre du Croissant
D'azur, à trois lions d'argent, armés, lampassés et couronnés de gueules.[35].
L
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Bertrand de la Haye, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or, à deux fasces de gueules, accompagnées de neuf merlettes du même ; quatre en chef, deux sur les flancs et trois en pointe.[36].
Jean de la Haye, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or, à deux fasces de gueules, accompagnées de neuf merlettes du même ; quatre en chef, deux sur les flancs et trois en pointe[36]. Cimier[5] : tête d'aigle d'or dans un vol banneret et aux armes. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à deux cordons du blason de ses armes : or et gueule.
Louis de la Haye, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or, à deux fasces de gueules, accompagnées de neuf merlettes du même ; quatre en chef, deux sur les flancs et trois en pointe[36]. Cimier[5] : tête d'aigle d'or dans un vol banneret et aux armes. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à deux cordons du blason de ses armes : or et gueule.
Hardouin de la Jaille, chevalier de l'ordre du Croissant
D'argent, à la bande fuselée de gueules ; à la bordure de sable, chargée de huit besants d'or.[37].
Guillaume de la Jumelière, chevalier de l'ordre du Croissant
écartelé au 1 et 4 d'argent à trois fasces d'azur (alias fascé d'argent et d'azur) ; à la croix ancrée de gueules, brochant aux 2 et 3 de geules de trois quintefeuilles d'hermine au cœur de gueule.[37]. Cimier[5] : tête de bouc au naturel, lampassée et accornée de geules. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Support[5] : deux lions d'or lampassés gueules. Son heaume est entouré d'une cordelière à trois cordons du blason de ses armes : argent, azur et gueule.
D'or, à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles d'argent et cantonnée de seize alérions d'azur (MONTMORENCY-LAVAL) ; au franc-quartier d'azur, semé de fleurs de lis d'or, au lion d'or brochant (BRIENNE-BEAUMONT).[38]. Cimier[5] : lion de gueules lampassé d'or dans un vol banneret d'hermine. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à quatre cordons du blason de ses armes : or, gueule, argent et azur.
Philippe de Lénoncourt, chevalier de l'ordre du Croissant
D'argent, à la croix engrêlée de gueules, brisée d'une coquille d'argent en cœur. Cimier[5] : meule de moulin au naturel portant sur la fasce une croix ancrée d'argent dans un vol banneret aux armes. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à deux cordons du blason de ses armes : gueule et argent.
Emile Perrier indique D'argent, à la croix engrêlée de gueules.[39] ; mais il était nécessaire de faire remarquer qu'elle ne s'accorde pas avec la représentation des armoiries de l'ordre du Croissant qui est différente. Selon l'étude de Nicolas Pétrineau des Noulis, il est D'argent, à la croix engrêlée de gueules, brisée d'une coquille d'argent en coeur.[40].
Thierry III de Lénoncourt, chevalier de l'ordre du Croissant
D'argent, à la croix engrêlée de gueules, brisée d'un croissant. Cimier[5] : meule de moulin au naturel portant sur la fasce une croix ancrée d'argent dans un vol banneret aux armes. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à deux cordons du blason de ses armes : gueule et argent.
Emile Perrier indique D'argent, à la croix engrêlée de gueules.[39] ; mais il était nécessaire de faire remarquer qu'elle ne s'accorde pas avec la représentation des armoiries de l'ordre du Croissant qui est différente. Selon l'étude de Nicolas Pétrineau des Noulis, il est D'argent, à la croix engrêlée de gueules, brisée d'un croissant.[41].
D'argent, à la bande d'azur chargée de trois flanchis d'or.[42].
Bermont de Lévis, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or à trois chevrons de sable superposés, au lambel de même à trois pendants de gueules[44]. Cimier: tête de Maurice d'Agaune entre deux cornes or et gueule[5]. Support : deux lions d'or lampassés gueules. Timbre et lambrequin aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à deux cordons du blason de ses armes : or et gueule.
D'or, à la bande de gueules, chargée de trois alêrions d'argent[45]. Il pour cimier un aigle esployé d'argent, avec le double volet de gueules[46]
M
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Gilles de Maillé, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or, à trois fasces nébulées (alias ondées) de gueules ; à la bordure componée d'argent et de sable (Brisure).[47]. Support : A dextre un lion, la crinière tressée, à senestre un Lévrier. Cimier : dans un vol banneret et aux armes. Son heaume est entouré d'une cordelière aux couleurs du blason de ses armes.
Giacchantonio Marcello, chevalier de l'ordre du Croissant
D'azur, à la fasce[48] (alias bande) ondée d'or.[47].
René du Matz, chevalier de l'ordre du Croissant
D'argent fretté de gueules de six pièces au chef échiqueté de trois traits d'or et de gueules.[33] Le heaume d'or, le bourrelet et les volets de ses couleurs armoriales, le vol banneret de ses armes. Supports : Deux sauvages au naturel le visage, les pieds et les mains de carnation tenant chacun une massue pendante d'argent[33].
Emile Perrier indique Écartelé ; aux 1 et 4 d'argent, fretté de gueules ; au chef échiqueté d'or et de gueules ; aux 2 et 3 d'hermine, au bâton de gueules péri en bande.[49].[19]. Ce n'est pas accordé avec la représentation des armoiries de l'ordre du Croissant.
Pierre de Meuïllon (ou Mëolon, Mévoïlon), chevalier de l'ordre du Croissant
De gueules,à la fasce échiqueiée d'argent et de sable.[50].
Guichard de Montberon, chevalier de l'ordre du Croissant
Écartelé: aux 1 et 4 burelé d'argent et d'azur de six pièces (MONTBERON) ; aux 2 et 3 de gueules, semé de six trèfles d'or ; à deux bars adossés du même brochant sur le tout (CLERMONT-NESLE).[50]. Cimier[5] : tête de femme dans un vol banneret aux armes. Support[5] : homme sauvage tenant une massue. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à trois cordons du blason de ses armes : azur, gueule et or. Il manque la gueule dans le tortis.
N
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Écartelé : aux 1 et 4 d'azur, semé de billettes d'or ; au lion du même, armé, lampassé et couronné de gueules, brochant sur le tout (NASSAU) ; aux 2 et 3 d'azur, semé de croisettes d'argent : au lion du même, couronné d'or, brochant sur le tout (SARREBRUCK).[51].
P
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Jacopo de Pazzi, chevalier de l'ordre du Croissant
D'azur à deux bars adossés d'or, l'écu semé de croix recroisettées au pied fiché de même ; au lambel de gueules de trois pièces, celle du milieu tenant une voile d'argent chargée d'une bande de gueules. [52]. (Concession de la maison de Bar en 1388.)[53].
D'azur, au lion d'or, couronné, lampassé et armé de gueules. Cimier[5] : aigle d'or couronnée aux ailes déployées. Timbre et lambrequin[5] aux émaux des armoiries. Son heaume est entouré d'une cordelière à trois cordons du blason de ses armes : azur, gueule et or. Devise : A jamais celle.[53].
R
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Foulques Riboulle, chevalier de l'ordre du Croissant
Parti, émanché d'or et d'azur de huit pièces.[33]. Supports : deux lions d'or lampassés gueules. Cimier : Une tête de loup lampassé gueule dans un vol banneret aux armes.
S
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Jean VII de Salm, chevalier de l'ordre du Croissant
De gueules, à deux bars adossés d'argent, accompagnés de quatre croisettes du même, 1,2 et 1 au pied fiché d'or. Devise : Oncques ni jamais[54].
Écartelé : aux 1 et 4 d'or, à l'aigle de sable couronnée du premier (LOMBARDIE) ; aux 2 et 3,d'argent, à la bisse d'azur en pal, couronnée d'or, engloutissant un enfant de gueules (VISCONTI-MILAN).[54].
V
Blason
Membre de l'ordre, blasonnement et devise, armoiries
Barthélemy de Valori, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or à un laurier arraché de sinople et un chef de gueules[33]. Devise : Aquilae valori laurus[33].
Emile Perrier indique Écartelé : aux 1 et 4 de sable, à l'aigle d'argent, chargée d'une croix de gueules sur l'estomac, et de croissants du champ sans nombre ; aux 2 et 3 d'or, au laurier arraché de sinople ; au chef de gueules.[19].
Gabriel III de Valori, chevalier de l'ordre du Croissant
D'or à un laurier arraché de sinople et un chef de gueules[33]. Devise : Aquilae valori laurus[33].
Emile Perrier indique Écartelé : aux 1 et 4 de sable, à l'aigle d'argent, chargée d'une croix de gueules sur l'estomac, et de croissants du champ sans nombre ; aux 2 et 3 d'or, au laurier arraché de sinople ; au chef de gueules.[19].
Nicolas Pétrineau des Noulis puis Jacques Rangeard, Notes pour servir à l'histoire de l'ordre du Croissant. XVIIIe siècleVoir en ligne
Émile Perrier, Les chevaliers du Croissant : essai historique et héraldique, Lafolye frères (Vannes). 1906. 1 vol. (70 p.) : ill. ; in-8. Voir en ligne
Christian de Mérindol, L’ordre du Croissant. Mises au point et perspectives. Publications de l'École Française de Rome, 2000. 275 pp. 499-509. Voir en ligne
↑ a et bAndré Favyn, Le Théâtre D'Honneur Et De Chevalerie ou L'Histoire Des Ordres ..., Volume 9, 1620, p. 869. Voir en ligne
↑ abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeaf et agChristian de Mérindol, Les Fêtes de chevalerie à la cour du roi René : Emblématique, art et histoire (les joutes de Nancy, le pas de Saumur et le pas de Tarascon), 193 p. Table des illustrations.
↑En 1220, le sceau de Raymond d'Agoult portait un loup passant. E. Perrier. p. 24.
↑ a et b« Histoire généalogique de la maison du Bellay, où les vies des plus illustres personnages de cette maison sont rapportées et quelques-uns de leurs portraicts representez en taille doulce » ... ; avec « la pluspart des généalogies des maisons alliées... » et « la veritable histoire du royaulme d'Ivetot..., le tout justifié tant par l'histoire que par chartes... », de Louis Trinquant, p. 16. Médiathèque Toussaint d'Angers, sous la côte Manuscrit 1191 Notice de l'ouvrage - Louis Trinquant indique que ces armes étaient aussi autrefois initialement représentées dans la Chapelle de l'Ordre à la Cathédrale d'Angers avant d'être changées ou renouvelées par la suite.
↑ a et bRevue historique, littéraire et archéologique de l'Anjou, 1856, p. 74 Voir en ligne
↑ a et bIl existe de nombreuses variantes de ces armoiries. Perrier donne la préférence, quant à la disposition des pièces et aux divisions de l'écu au blason sculpté sur le tombeau de Jean Cossa. Les médailles du pape Jeau XXIII (1410-1415) (Balthazar Cossa, oncle de Jean) nous montrent un coupé au lieu d'un chef.. E. Perrier. p. 40.
↑ abcdefg et hJoseph Denais, Armorial général de l'Anjou, 1879-1884.
↑Ce sont les armes de l'ancienne famille de Belleville, en Poitou, qui furent relevées par Jean Ier de Harpedane, connétable d'Angleterre, lors de son mariage avec Jeanne de Clisson, dame de Belleville et héritière de cette maison (Vicomte de Burey, Les archives héraldiques d'Evreux, p.22). E. Perrier. p. 48.