La famille de Valori ou de Valory est une famille noble de Florence, dont une branche s'établit en France au XIVe siècle et compte parmi ses membres plusieurs généraux français.
Histoire
Plusieurs de ses membres sont grands-gonfalonniers (chefs du gouvernement), magistrats ou ambassadeurs de la république florentine. Une branche de cette famille s'établit en France au XIVe siècle et y compte plusieurs personnalités, notamment dans le domaine militaire et diplomatique[1],[2].
Personnalités
Cette famille compte notamment les personnalités suivantes :
Nicolas de Valori, auteur de la Branche restée en Italie
Gabriel II de Valori, époux de Marguerite de Trans, auteur de la Branche de l'Anjou et de la Mayenne
Barthélemy de Valori, époux de Césarée d'Arlatan, chevalier de l'Ordre du Croissant, duc de Gaète, marquis de Lecce, seigneur de Marignane, de Martigues et des Iles-d'Or
Gabriel III de Valori, chevalier de l'Ordre du Croissant, (1412-1469), baron de Châteaurenard, seigneur de Marignane, de Martigues, de Rognac, d'Eguilles
Louis de Valori, époux de Catherine de Brisay
Georges de Valori, époux de Antoinette Le Roux
Jean de Valori, époux de Renée de Champagne
Baudouin de Valori, époux d'Anne de Reillac
Jean de Valori, neveu du précédent, fils de Baudouin de Valori et d'Anne de Reillac, épousa Julienne de la Chaire à Soulgé-le-Bruant, où ses descendants se fixèrent, et fut tué à la Bataille de Coutras, le [3].
Guy de Valori, fils de Louis de Valori, clerc et pourvu en 1592 du prieuré de la Ville-au-Moine, le garda jusqu'en 1603, alors que dès 1596 et 1597 il servait Henri IV au Siège de la Fère et au Siège d'Amiens, puis à la réduction de la Bretagne. Il épousa enfin Anne de Goué, dame de la Pommeraie en Fontaine-Couverte, acheta la Motte de Soulgé, où il fit bâtir le Château de la Motte-Valory, fut gentilhomme de la chambre du roi sous Henri IV et Louis XIII, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, se trouva encore à la journée des Ponts-de-Cé et mourut le [3]. Il est l'époux d'Anne de Goué.
Louis de Valori, époux de Marie de la Chapelle, puis époux de Marie de Fossay
Brandelis de Valori, fils puîné de Guy de Valori, fut aussi clerc et prieur de la Ville-au-Moine, quitta la cléricature à la mort sans enfants de son aîné, 1651, épousa le Marie de la Hautonnière, puis, veuf avant 1664, devint curé de Montourtier, 1664-1672, et mourut en 1690. Ses enfants s'établirent à Argentré-du-Plessis[3].
Philibert-Emmanuel de Valori, époux de René de Marcillé
Charles de Valori, frère de Brandelis de Valori, dont la veuve, Catherine Leliepvre, meurt à Soulgé-sur-Ouette, âgée de plus de 90 ans, le , est auteur de la branche de la Motte.
Louis de Valori[3], fils de Jean de Valori et de Renée de Champagne, conseiller et aumônier de Charles IX, protonotaire apostolique, fut prieur de la Futaie, vicaire général de l'abbé de Saint-Florent de Saumur, prieur de Monnais, abbé de Quimperlé, 1566, et assista aux États de Bretagne en 1573[3].
↑« Valori », dans Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne..., Paris, Thoisnier Desplaces, 1843-1865, tome 42, pages 526 et suivantes [lire en ligne]
↑« Valori », Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane..., tome 8 (Lettres Seh-Z), Amsterdam, Brunel, 1740, pp. 27-30 [lire en ligne]
↑Veuve, demeurant à Rouen, elle est décrétée d'arrestation pour être internée à Château-Gontier. comme otage, son fils servant sous le nom d'Alphonse, avec son cousin, parmi les insurgés, .
« Valori », dans Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne..., Paris, Thoisnier Desplaces, 1843-1865, tome 42, pages 526 et suivantes [lire en ligne].
« Valori », dans Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane..., tome 8 (Lettres Seh-Z), Amsterdam, Brunel, 1740, pp. 27-30 [lire en ligne].