Aokas
Aokas (en kabyle : Aweqqas, en arabe : أوقاس) est une commune kabyle de la wilaya de Béjaïa en Algérie. Elle est située sur le littoral méditerranéen, à environ 28 km à l’est de Béjaïa. Le nom de la ville signifie requin en berbère[3]. Ses habitants sont les Aokassiens et Aokassiennes (en kabyle : Iweqqassiyen et Tiweqqassiyin). La commune comptait 15 989 habitants en 2008[4]. GéographieAokas se situe dans la wilaya de Béjaïa, en Kabylie maritime. Aokas est limitrophe des communes suivantes :
Lieux-dits, quartiers et hameauxOutre son chef-lieu Aokas-ville, la commune d'Aokas est composée des localités suivantes[5] : Aït Aïssa, Akkar, Mesbah, Tizi Djarmana, Aliouene ou Iaamrounene, Ansa, Tabellout, Tikherroubine, Amerzague, Tala Khaled, Laazib, Tidelsine, Iourarène, Tala Khelifa, Aguemoune, Tarmant I, Tarmant II, El Anseur. ToponymieAokas (transcrit en tifinagh Aokas: ⴰⵡⵇⵇⴰⵙ et qui signifie requin en berbère. HistoireLe douar d’Aokas a été créé par décret le , durant l'époque coloniale . Huit fractions forment ce douar : Tabellout, Tixerrubine, Ansa, Taremant, Aliwen, Mesbah, Aqqar, Ait aissa. Les Ait M’hand sont d’origine berbère remontant à une époque très reculée. Les premiers occupants de cette tribu seraient les Ait Makhlouf établis un temps immémorial dans les bassins de l’Oued M’sbah, de l’Oued n Tbellout et sur une partie du territoire situé sur la rive droite de ce cours d’eau et comprises dans la tribu des Ait Ouaret ou Ali, aujourd’hui rattachée à celle d’Aokas. Vers la fin du XVe siècle de l’ère chrétienne, au moment où les Maures vaincus par les Espagnols repassèrent la mer et se répandirent dans le Nord de l’Afrique (1492), deux familles vinrent s’établir dans le pays sous la conduite de deux chefs riches et marabouts vénérés : M’hamed ou Said Ouled M’hamed ou Mâmmer (notre ancêtre) originaire de Sekiet el Hamra, au sud du Maroc. Les Ait M’hand ont vécu constamment en guerre avec leurs voisins ; ils n’ont jamais payé d’impôts aux Turcs et ils ont toujours joui de l’indépendance qu’ils avaient su conquérir jusqu’à leur soumission, d’une façon définitive au général français Randon, après un combat acharné de deux jours, livré au col de Tizi ou Sekka (). ( * )livre de Slimane Rahmani intitulé : « Notes ethnographiques et sociologiques sur les Beni M’hamed du Cap Aokas et du Beni Amrous. Patrimoine
Notes et références
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