Antoine Beaudemoulin
Antoine Beaudemoulin ( à Limoges - ) est un général de division français. Issu de la cavalerie, il est notamment secrétaire général de la Présidence et chef de la Maison militaire du président de la République. Il commande ensuite une division pendant la Première Guerre mondiale. BiographieAntoine Beaudemoulin naît à Limoges, dans un milieu de la classe moyenne provinciale[1]. Carrière militaireLe , il entre comme élève à l'École militaire de Saint-Cyr. Il est nommé sous-lieutenant le . Il choisit la cavalerie et rejoint le 4e régiment de chasseurs d'Afrique (4e RCA) le . Il participe à la campagne de 1881 dans le Sud Oranais ainsi qu'à celle de 1882 en Tunisie[2]. Lieutenant le , il sert au 1er régiment de spahis, à l'escadron du Sénégal (Spahis sénégalais) puis au 1er RCA[3]. Le , il devient instructeur au 2e RCA à Saumur, lieutenant jusqu'au puis capitaine. Il rejoint le 10e régiment de dragons à Montauban le , d'abord comme capitaine instructeur puis comme capitaine commandant un escadron le [1]. Le , il devient instructeur à l'École d'application de la cavalerie. Le , il est nommé chef d'escadrons, d'abord au 5e dragons puis le au 16e dragons. Il est nommé lieutenant-colonel au 23e dragons le . Il prend le commandement du 16e dragons de Reims le , avec le grade de colonel[3]. Le , il est promu général de brigade et affecté à Épernay à tête de la 7e brigade de dragons (3e division de cavalerie)[3]. Auprès du PrésidentTrès bien noté par ses supérieurs, il est choisi le par le président de la République française Raymond Poincaré comme chef de la maison militaire du président de la République et secrétaire général de la Présidence[1]. Première Guerre mondialeÀ la mobilisation, en août 1914, le président doit se séparer des officiers d'active attachés à son service. Le général Beaudemoulin est remplacé par le général Paul-Louis Duparge, également cavalier. Beaudemoulin est nommé le inspecteur général de la cavalerie du camp retranché de Paris[1]. Il est placé à la tête d'une division provisoire de cavalerie[4] le , constituée de la brigade de cavalerie Gillet, du 81e régiment d'infanterie territoriale, d'un groupe de l'artillerie divisionnaire de la 88e DT, un régiment provisoire de cavalerie et deux escadrons de spahis. Cette division soutient le corps de cavalerie Buisson[5] lors des combats devant Péronne[4]. Le [réf. souhaitée], il est nommé adjoint au commandant de la région du Nord. Son action à cette responsabilité est jugée « remarquable »[1]. Placé en disponibilité le , il est nommé le commandant de la 103e division d'infanterie territoriale jusqu'au puis commandant de la 101e division d'infanterie territoriale du au [réf. souhaitée]. Le , il reçoit le commandement de la 157e division d'infanterie jusqu'au [réf. souhaitée]. Blessé de guerre, il est placé par anticipation dans la section de réserve le [1]. Il est néanmoins du au major supérieur des camps et cantonnements de la direction des étapes du groupe d'armées du Nord[réf. souhaitée]. Décorations
Notes et références
Articles connexesLiens externes
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