Fils d'un artisan, il travaille dès l'âge de sept ans chez un tisserand[1].
En 1832, il débute dans une imprimerie à Paris[1] et devient metteur en page chez Plon[2]. De cette même année, il devient sculpteur sur bois et acquiert une réputation dans cette profession[1]. En 1841, il aborde la sculpture sur marbre[3].
Esprit curieux des idées sociales de son temps, inspirées de Saint-Simon et de son disciple Philippe Buchez[1], il édite, de 1840 à 1850, le programme de ses revendications, telles que la limitation de la durée de la journée de travail, l'établissement d'un salaire minimum, la transformation des conseils de Prud'hommes et les caisses de retraite, dans le journal L'Atelier[1].
En 1859, il publie un ouvrage, De l'enseignement professionnel[1].
En 1863, se réunissant chez le député Garnier-Pagès peu avant les élections de Paris, il est arrêté avec d'autres républicains pour le délit d'avoir fait partie d'une association non autorisée de plus de vingt personnes et condamné à 500 francs d’amende lors du procès des treize en 1864[5].
↑ a et bJean El Gammal, « Javel : Histoire politique d'un quartier de Paris sous la troisième république », Recherches contemporaines, Nanterre, Saint-Cloud et Ville-d'Avray, Université Paris-Nanterre, no 1, , p. 2 / 14 (ISSN1251-2419, lire en ligne [PDF], consulté le ).
Jacqueline Lalouette, « Corbon Claude Anthime 1808-1891 », dans Jean-Marie Mayeur et Alain Corbin (dir.), Les immortels du Sénat, 1875-1918 : les cent seize inamovibles de la Troisième République, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles » (no 37), , 512 p. (ISBN2-85944-273-1, lire en ligne), p. 283-285.