condamnation du monophysisme et adoption du dyophysisme au concile de Chalcédoine[5]. Les Églises d’Égypte et de Syrie acceptent mal la suprématie culturelle et politique de Constantinople en Orient. La doctrine monophysite, largement implantée, répondait au monothéisme intransigeant des orientaux. En réaction, après le concile de Chalcédoine, le copte et le syriaque remplacent le grec dans la liturgie en Égypte et en Syrie[6]. L’Éthiopie entre dans l’hérésie monophysite aux côtés de l’Église d’Alexandrie après le concile. Les traditions situent ce schisme sous le règne d'El Amiéda II. À cette époque, neuf moines (Abouna Alef, Tsahama, Arégaoui, Afetsié, Ghérima, Pantaléon, Likanos, Gouba et Yémata) introduisent le monachisme. Il est à peu près certain que ces moines, originaires d’Antioche, soient chalcédoniens et non monophysites[7].
453-466 : règne de Théodoric II, roi des Wisigoths ; il soutient Avitus en 455-456 et bat les Suèves en 456 ce qui lui permet de renforcer son pouvoir en Espagne[9].
↑Christophe Badel, Hervé Inglebert, Grand Atlas de l’Antiquité romaine. Construction, apogée et fin d’un empire (IIIe siècle av. J.-C. / VIe siècle apr. J.-C.), Autrement (ISBN9782746740075, présentation en ligne)