Il est étudiant à l'université de Bochum et reçoit le diplôme de mathématiques (Diplom-Mathematiker) en 1982. Il intègre par la suite l'université de Californie à Berkeley, où il commence un travail de doctorat sur les monopôles(en) et les 3-variétés sous la direction de Clifford Taubes. Il interrompt sa thèse pour prendre part au service alternatif obligatoire qu'il doit effectuer en Allemagne. Il est reçu docteur à Bochum en 1984, sous la supervision d'Eduard Zehnder.
Il devient Assistant Professor en 1988 à Berkeley, puis Full Professor en mathématiques en 1990. À partir de 1990, il est professeur de mathématiques à Bochum, jusqu'à son suicide soudain et inattendu.
Citations
« La vie d'Andreas Floer a été tragiquement interrompue, mais ses visions mathématiques et ses contributions frappantes ont fourni des méthodes puissantes qui sont appliquées à des problèmes qui semblaient intraitables il y a seulement quelques années[1]. »
Simon Donaldson a écrit : « Le concept d'homologie de Floer est un des développements les plus pertinents en géométrie différentielle sur ces 20 dernières années... Les idées ont conduit à des grandes avancées dans les domaines de la topologie à faible dimension et la géométrie symplectique et sont intimement reliés aux développements en théorie du champ quantique »[2] et « la richesse totale de la théorie de Floer commence seulement à être explorée »[3]
« Depuis son introduction par Andreas Floer à la fin des années 1980, la théorie de Floer a eu une influence incroyable sur de nombreuses branches des mathématiques, incluant la géométrie, la topologie et les systèmes dynamiques. Le développement des nouveaux outils théoriques de Floer continue à un rythme remarquable et est à la base des avancées les plus récentes dans ces champs de recherche[4]. »
Publications choisies
(en) Andreas Floer, « An instanton-invariant for 3-manifolds », Comm. Math. Phys., vol. 118, no 2, , p. 215-240 (lire en ligne).
(en) Andreas Floer, « Morse theory for Lagrangian intersections », J. Diff. Geom., vol. 28, no 3, , p. 513-547.
(en) Andreas Floer, « Cuplength estimates on Lagrangian intersections », Comm. Pure Appl. Math., vol. 42, no 4, , p. 335-356.
(en) Simon Donaldson, Floer Homology Groups in Yang-Mills Theory : with the assistance of M. Furuta and D. Kotschick, Cambridge/New York/Port Melbourne etc., CUP, coll. « Cambridge Tracts in Mathematics » (no 147), , viii+236 (ISBN0-521-80803-0, lire en ligne)
Publications posthumes
(en) A. Floer et H. Hofer, « Coherent orientation for periodic orbit problems in symplectic geometry », Math. Zeit., vol. 212, 1993, p. 13-38.
(en) A. Floer et H. Hofer, « Symplectic homology I: Open sets in ℂn », Math. Zeit., vol. 215, 1994, p. 37-88.
(en) A. Floer, H. Hofer et K. Wysocki, « Applications of symplectic homology I », Math. Zeit., vol. 217, 1994, p. 577-606.
(en) K. Cieliebak, A. Floer et H. Hofer, « Symplectic homology II: A general construction », Math. Zeit., vol. 218, 1995, p. 103-122.
↑D'après les communiqués de presse du colloque New Applications and Generalizations of Floer Theory de la Banff International Research Station (BIRS), mai 2007 birs.ca.