André Dody est le fils de Jean Baptiste Dody (1855-1901), gendarme, et de Marie Joséphine Saget (1854-1892)[1]. Il épouse le 20 décembre 1910, à Paris, Marcelle Emma Levasseur (1885-1957)[2] avec qui il a trois enfants, Andrée (1911-1989)[3], François (1913-1938) et France (1915-1994).
Le 28 décembre 1945 il est nommé inspecteur général de l'infanterie, en remplacement du général Laffargue[17].
Le 11 mai 1946, lors de la cérémonie qui se déroule près de Mayence pour commémorer l'anniversaire de la percée du front d'Italie lors de bataille du Garigliano le 11 mai 1944, le Maréchal Juin lui remet la Croix de Grand Officier de la Légion d'Honneur[13].
André Dody prend sa retraite le 1er juin 1946[12].
↑Acte de naissance du 6 octobre 1887, mairie de Besançon
↑Acte de mariage n° 1547 du 20 décembre 1910, mairie de paris XVIe
↑Acte de décès n° 332/4 du 9 septembre 1989, mairie de Nantes
↑ abcdefgh et iBiographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année, Hachette, 1961, p.77
↑Le régiment est cité 6 fois à l'ordre de l'Armée durant la guerre et reçoit la fourragère rouge aux couleurs de la Légion d'honneur en 1919
↑Citation du 14 novembre 1915 accompagnant la nomination dans le grade de chevalier de la Légion d'honneur : « A brillamment enlevé sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes. A poussé l'attaque à fond jusqu'aux dernières lignes et s'est emparé d'une batterie de 105 clouant les artilleurs sur leurs pièces »
↑Citation à l'ordre de l'Armée du bataillon du commandant Dody : « Le 11e bataillon du 3e régiment de marche de zouaves : bataillon plein d'élan qui, le 25 novembre 1917, sous le commandement du commandant DODY, dans une course rapide, mais réfléchie, s'est rué à l'attaque des positions ennemies. Dépassant d'un premier bond la tranchée ennemie, a abordé avec une fougue qui a stupéfié son adversaire, les abris profonds dans lesquels il s'était réfugié. Après un brillant corps a corps, a paralysé la résistauce de l'ennemi, fait près de 300 prisonniers, dont 8 officiers, capturé 12 lance-bombes et 14 mitrailleuses et détruit les organisations souterraines de l'ennemi. », Journal Officiel du 17 janvier 1918, p.657
↑« Nous déjeunâmes avec le gouverneur, le général Dody, qui avait été le professeur d'infanterie très admiré de Jean à l'École de Guerre en 1928-30. Il lui dit ses regrets d'avoir quitté son commandement après la campagne d'Italie et de n'avoir pas servi à la 1re Armée [commandée par De Lattre en 1944-45] », Simonne de Lattre, Jean de Lattre, mon mari, Tome 2, Presses de la Cité, p.76
↑Pierre Le Goyet, La campagne d'Italie une victoire quasi inutile, Nouvelles Editions latines, 1985, pp.104-105 (notice biographique)
↑ abc et dDossier militaire du SHD: côte 13 YD 1413
↑ a et b« Les exploits de l'Armée française d'Italie furent évoqués lors de la cérémonie qui s'est déroulée près de Mayence, le 11 mai, en présence du général Juin, son ancien chef, et de la plupart des chefs militaires, qui avaient commandé lors de la percée du front de Cassino, réunis pour l'occasion : il y avait là le général de Montsabert, qui commandait la 3e D.I.A., le général Sevez, qui commandait la 4 e D.M.M., le général Dody, qui, à la tête de la 2 e D.I.M., a le premier, rompu le front allemand, le général Molle, qui, à la tête du 8e R.T.M., prit le Mont-Faito, le général Guillaume qui commandait les tabors marocains... A Mayence, après avoir salué les drapeaux des troupes d'occupation et remis au général Dody la Croix de Grand Officier de la Légion d'Honneur, le général Juin passa les troupes en revue, puis assista au défilé. », article L'Armée française célèbre l'anniversaire de la percée du front d'Italie, Cols bleus : hebdomadaire de la Marine française, 7 juin 1946
↑Général Augustin Guillaume : « ...le Général Dody, dont la deuxième Division d'Infanterie Marocaine s'était sacrifiée pour ouvrir la première brèche dans le front allemand du Garigliano; », Adieu au Maréchal Juin in Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, Ribaud frères, 1967, p.76
↑« Magnifique grande Unité, ardente et manœuvrière, qui, sous les ordres du général de division DODY, a remporté les plus brillants succès sur le front d'Italie, où elle a eu l'insigne honneur de porter, la première, les couleurs de la France. Engagée depuis deux mois dans un terrain de haute montagne âprement défendu, a réussi d”abord, par une série d'opérations locales, à se donner de l'air dans son secteur en s'emparant des hauteurs dominantes et des observatoires. Le 12 janvier, a conquis d'un seul élan, par un effort soutenu de toutes ses unités, des positions-clés de l'ennemi, infligeant à celui-ci des pertes sévères et achevant de mettre hors de cause toute une division de montagne allemande. S'est maintenue sur ces positions en dépit de contre-attaques répétées de l'ennemi, facilitant ainsi le développement et le plein succès de la manœuvre du corps français. », citation à l'ordre de l'Armée attribuée à la 2e DIM lors de la campagne d'Italie en 1944, ordre n° 096, le 25 mars 1944, général Henri Giraud
↑« Le général de corps d'armée Dody, gouverneur militaire de Metz, est nommé inspecteur de l'infanterie. Il succède au général Lafargue, mis en disponibilité. », Nominations dans le haut commandement, Le Monde, 26 janvier 1946
Bibliographie
Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année, Hachette, 1961, pp.77-78
Pierre Le Goyet, La campagne d'Italie une victoire quasi inutile, Nouvelles Editions latines, 1985, pp.104-105 (notice biographique)
Paul Gaujac, L'Armée de la victoire. 2, De Naples à l'île d'Elbe : 1943-44, Charles-Lavauzelle, 1983
Paul Gaujac, L'armée de la victoire: De la Provence à l'Alsace, 1944, Charles-Lavauzelle, 1984