Une personnalité émerge de cette période, Ferdinand Domela Nieuwenhuis, qui par son charisme fait du socialisme aux Pays-Bas, un véritable mouvement populaire. Venu des idéaux sociaux-démocrates aux idéaux anarchistes dans les années 1891-1897, il entraîne d'importants groupes de militants avec lui.
Des sections se forment aux Pays-Bas, s'appuyant notamment sur des syndicats d'ouvriers qualifiés (typographes, ébénistes, diamantaires, cigariers, constructeurs de navires et ferronniers). L'association et le journal Recht voor Allen(nl) (Justice pour tous) illustre ces premières sociétés ouvrières.
Lors du conflit qui oppose les « internationalistes » proche de Mikhaïl Bakounine au Conseil général de Londres dominé par Karl Marx, la Fédération néerlandaise soutient la tendance anti-autoritaire regroupée autour de la Fédération jurassienne après le Congrès de Saint-Imier (1872).
En 1873, la fédération des Pays-Bas participe au « VIe congrès de l'AIT », aux côtés des délégations d'Angleterre, de Belgique, de Suisse, d'Espagne, d'Italie et de France. Le congrès se prononce pour l'abolition complète de tout conseil général et, pour l'autonomie des fédérations.
Socialisme libertaire et syndicalisme révolutionnaire
Clara Wichmann (1885-1922), docteur en droit dès 1912 et féministe radicale, elle souhaite une émancipation féminine « sociale et économique », combat l’institution pénitentiaire et engage l’individu à « vaincre ses dispositions à la compétitivité ».
Nicolas Pas, Images d'une révolte ludique. Le mouvement néerlandais Provo en France dans les années soixante, Revue historique, 2/2005, n°634, pp. 343-373, texte intégral.
Joyce Kuijf, Mai 68 : une exception française? Une étude comparative des révoltes de la jeunesse française et néerlandaise, Mémoire de bachelor, s/d de M.C. Foux, archive.library.uu.nl, , texte intégral.
Collectif, Eurosquats, Classes Dangereuses, n°2/3, automne-hiver 1983, lire en ligne.