Amitié judéo-musulmane de France

Amitié judéo-musulmane de France
Histoire
Fondation
Cadre
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Identifiants
SIREN
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L'Amitié judéo-musulmane de France (AJMF) est une association française de dialogue interreligieux entre juifs et musulman. Fondée en 2004 par le rabbin Michel Serfaty, elle est connue notamment pour son bus de l’Amitié judéo-musulmane, qui sillonne la France pour susciter des rencontres, en partenariat avec de nombreuses associations locales, les maisons de quartier, les pouvoirs publics ainsi qu’avec les communautés juives et musulmanes. Son slogan est « On se ressemble plus qu’il ne semble ».

Histoire

L'association est fondée le à la Cité des sciences, à Paris, lors d'un événement fondateur. Y sont présents Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, Gilles Bernheim, rabbin de la grande synagogue de Paris, Tareq Oubrou, imam à Bordeaux, la ministre Simone Veil, l'écrivain Armand Abécassis, le maître soufi Khaled Bentounès, le grand-rabbin de Paris David Messas, le poète Salah Stétié, l'évêque de Saint-Denis Olivier de Berranger, et le philosophe Olivier Abel, représentant de la Fédération protestante de France[1].

L'association est parrainée par le Conseil représentatif des institutions juives de France et la Grande mosquée de Paris et co-présidé par le rabbin Michel Serfaty et Djelloul Seddiki, directeur de l'Institut Al-Ghazali[2]. En 2005 est créé le bus de l’Amitié judéo-musulmane, qui parcourt chaque année l'Île-de-France puis le reste du pays avec l'imam Mohamed Azizi, aumônier régional des hôpitaux et Michel Serfaty, rabbin à Ris-Orangis.

Le est créée le groupe local de Paris[3]. Une dizaine d'autre groupes locaux s'organisent, notamment à Strasbourg, Besançon, Nice, Montpellier et Toulouse. Ils organisent des rencontres, des conférences, des projections de films et des journées portes-ouvertes entre synagogues et mosquées[4],[5],[6].

En 2012 Mohamed Azizi reste dans l'association mais cesse ses tournées, et Michel Serfaty se fait accompagner par des jeunes musulmans engagés[7],[8]. En 2017 est acheté un nouveau minibus[9].

Notes et références

  1. Henri Tincq, « Un millier de personnes ont assisté à la naissance de l'Amitié judéo-musulmane de France à la Cité des sciences à Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Un bus de l'Amitié judéo-musulmane démarre un Tour de l'Ile-de-France », Saphirnews,‎ (lire en ligne)
  3. « L'Association Judéo-Musulmane de France Paris », sur www.ajmfparis1.com (consulté le )
  4. Marie Lefebvre-Billiez, « Bannir le mépris », Réforme,‎ (lire en ligne)
  5. Anne-Bénédicte Hoffner, « Bernard Cazeneuve regrette que la République ait « négligé » le dialogue interreligieux », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  6. Étienne Séguier, « Des rencontres mosquées/synagogues », La Vie,‎ (lire en ligne)
  7. Sarah Diffalah, « "Dans les quartiers, la haine du juif ne disparaîtra pas par miracle" », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  8. Bernadette Sauvaget, « Un ticket pour la paix entre juifs et musulmans », Libération,‎ (lire en ligne)
  9. « Favoriser le dialogue entre Juifs et Musulmans », sur Fondation pour la Mémoire de la Shoah (consulté le )

Liens externes