À partir de 1278, la souveraineté de l'Andorre est partagée entre le comte de Foix et l'évêque d'Urgell, en Catalogne, qui sont coprinces d'Andorre. Depuis 1589, le chef de l'État français exerce la co-souveraineté en succession des comtes de Foix. Durant des siècles, il n'existait dès lors pas de représentations diplomatiques entre la France et l'Andorre, à proprement parler. Seul un viguier, nommé par le gouvernement français, représentait le chef de l'État en Andorre.
L'adoption d'une constitution en 1993 ouvre finalement la voie à un traité tripartite entre la France, l'Espagne et l'Andorre, signé le , qui instaure des relations diplomatiques et un échange d'ambassadeurs.
Depuis la loi du [13] réformant la représentation des Français établis hors de France avec la mise en place de conseils consulaires au sein des missions diplomatiques, les ressortissants français d'Andorre élisent pour six ans trois conseillers consulaires. Ces derniers ont trois rôles :
ils sont des élus de proximité pour les Français de l'étranger ;
Pour l'élection à l'Assemblée des Français de l'étranger, Andorre représentait jusqu'en 2014 une circonscription électorale[14] et attribuait un siège à cette assemblée. Andorre appartient désormais à la circonscription électorale « Péninsule ibérique » dont le chef-lieu est Madrid et qui désigne six de ses 20 conseillers consulaires pour siéger parmi les 90 membres de l'Assemblée des Français de l'étranger[15].